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Environnement
Déi Lénk appellent l’UE à assumer un rôle d’avant-garde à Durban
01-12-2011


Déi LenkDans un communiqué diffusé le 30 novembre 2011, Déi Lénk dressent le constat qu’à la conférence de Durban, de nombreux pays industriels ne veulent pas s’engager sur des objectifs contraignants de réduction d’émissions de CO2 et sur un protocole qui prolongerait celui de Kyoto qui expire fin 2012.

Face aux réticences de ces pays industriels à prendre des responsabilités dans la lutte contre le réchauffement de la planète, Déi Lénk appellent l’UE à assumer un rôle d’avant-garde à Durban pour empêcher que la confiance entre les pays du Sud et du Nord ne continue de s’effriter. L’UE devrait, selon le parti de gauche, réduire ses émissions de 40 % d’ici 2020 et de 80 à 95 % d’ici 2050. Avec une politique énergétique et climatique de ce type, l’UE pourrait "sortir du modèle économique néolibéral frappé par la crise qui mène à toujours plus d’inégalités sociales et de destructions de l’environnement."

Déi Lénk appellent le ministre du Développement Claude Wiseler et son ministre délégué, Marco Schank, à s’engager dans l’UE pour ces objectifs, et à fixer pour le Luxembourg un objectif de réduction des émissions supérieur à 20 % d’ici 2020. Car pour Déi Lénk, les objectifs du 2e plan d’action national et du pacte pour le climat ne suffisent même pas pour atteindre l’objectif des 20 %. Dans le cadre d’une politique telle qu’ils la prônent, Déi Lénk exigent que le Luxembourg renonce désormais "aux achats massifs de droits d’émission et au recours aux très contestés agri-carburants".