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Opinion
Les Européens, les Luxembourgeois et le défi du marché de l’emploi
06-11-2006


Une enquête "Eurobaromètre spécial" publiée le 6 novembre 2006 montre que la majorité des Européens (56%) portent un jugement positif sur la contribution de l’Union européenne dans le secteur de l’emploi et des affaires sociales. Ils sont même 72% à penser que l’Union européenne a créé de nouvelles opportunités d’emploi et lutte contre le chômage. Au Luxembourg, les résidents sont 59% à partager ce jugement positif, mais ils sont avec 64% d’opinions positives malgré tout les plus sceptiques parmi les 25 à croire que l’Union européenne crée de nouvelles opportunités d’emploi. Par contre, ils sont avec 56% plus demandeurs que la moyenne des citoyens de l’Union européenne à être demandeurs de plus d’informations détaillées sut les politiques sociales et de l’emploi financées par l’Union européenne.

Sept Européens sur dix pensent que "les contrats d’embauche devraient être plus souples, de manière à encourager la création d’emplois ". Les résidents luxembourgeois sont même trois quarts à penser ainsi. Comme la moyenne des Européens, ils sont seulement 42% à penser que beaucoup de personnes prennent leur retraite trop tôt. 91% d’entre eux (84 % en moyenne dans l’Union européenne) ont la certitude de conserver leur travail actuel pour les six mois à venir, et ils sont toujours 48% à être confiants d’avoir un emploi dans 2 ans (46% pour l’UE25). Plus de la moitié demeurent relativement sûrs de retrouver un emploi s’ils venaient à être licenciés.

Pour trouver un emploi facilement, les Luxembourgeois sont 61% à miser sur les diplômes (51% en Union européenne), et seulement 39% sur l’expérience professionnelle (moyenne Union européenne : 51%).

Si la plupart des personnes interrogées soulignent l’importance d’une formation régulière et de la faculté d’adaptation à de nouvelles tâches, les Européens ne sont que 24% à avoir suivi dans les derniers 12 mois une formation, 22% au Luxembourg. Les Européens sont 23% à vouloir suivre une formation plus spécialisée pour garder leur emploi, (seulement 13% au Luxembourg), et 20% pour trouver un emploi (seulement 10% au Luxembourg).

En outre, les trois quarts d’entre eux, voire plus, estiment que l’Union joue un rôle utile dans l’accès à l’éducation et à la formation (79 %), l’égalité des sexes (76 %) et la lutte contre les autres formes de discrimination (75 %), la création d’emplois et la lutte contre le chômage (72 %) et la lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté (71 %).

Par ailleurs, ils approuvent vivement diverses mesures d’inspiration communautaire – dont la formation régulière sur le lieu de travail (87 %) ou la multiplication des installations de puériculture (82 %) –, dont ils estiment qu’elles permettent à un plus grand nombre de personnes d’accéder au marché du travail et d’y rester plus longtemps.

Dès lors que le Fonds social européen apporte un soutien financier aux politiques de l’Union dans les domaines de l’emploi et des affaires sociales, le jugement positif porté sur le rôle de cette dernière dans les domaines en question prouve que ce fonds fonctionne extrêmement bien. Un tiers des Européens ont du FSE une connaissance qui tourne souvent autour de l’une des multiples activités qu’il finance.