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Recherche et société de l'information
Luxinnovation a informé sur les modalités de participation à des projets de recherche lancés dans le cadre du 7e Programme-cadre de la recherche et du développement, en particulier en matière de nanotechnologies
18-01-2007 / 18-01-2007


Le 18 janvier 2007, Luxinnovation a organisé un séminaire à la Chambre de Commerce afin d’informer sur les opportunités de financements et de partenariats du 7e programme-cadre de recherche et de développement (PCRD) et en particulier des nanotechnologies. Luxinnovation, qui est au Luxembourg l’agence nationale de promotion de l’innovation et de la recherche, est le principal point de contact pour les projets subventionnés dans le cadre du 7e programme-cadre de recherche et de développement (PCRD). Elle fournit aux candidats potentiels une panoplie d’informations et de conseils pratiques sur la procédure de soumission des projets.

L’atelier thématique a été ponctué par de nombreux exposés, au cours desquels, les organismes de recherche et les entreprises ont été informés sur les modalités de participation au 7e programme communautaire.

Le programme réunit toutes les initiatives liées à la recherche dans l’Union européenne. Il couvre la période 2007-2013 et comporte un programme thématique axé sur des projets de recherche en matière des "nanosciences, nanotechnologies, matériaux et nouvelles technologies de production". Les applications de ces technologies couvrent à peu près tous les champs : de l’automobile en passant par le textile, le médicament et les cosmétiques. Les militaires s’intéressent également à ces technologies qui représentent un énorme potentiel pour l’industrie européenne. L’Union européenne possède une avance dans ce secteur, et afin de pouvoir maintenir cette position, le nouveau budget communautaire consacre une importante enveloppe budgétaire, à savoir 3, 4 millions d’euros à des projets de recherche lancés dans le champ des "nanosciences, nanotechnologies, matériaux et nouvelles technologies de production".

La Commission couvre 50 % des coûts éligibles, déduction faite des recettes pour les activités de recherche et de démonstration. Pour les PME, organismes publics, les établissements d’enseignement supérieur et secondaire, les centres de recherche ayant comme activité principale la recherche et le développement, et la recherche dans le domaine de la sécurité, la Commission prévoit un supplément de 25 % au maximum.

L’analyse comparative entre le 5ème et le 6ème programme-cadre a révélé que le Luxembourg doit effectuer des efforts supplémentaires pour améliorer ses performances dans le domaine de la recherche. Les résultats montrent clairement que le soutien financier accordé au Luxembourg a diminué au fil du temps, alors que le nombre de projets est resté plus ou moins constant. "D’où le besoin accru pour le pays", a souligné Robert Kerger, chargé de mission auprès du ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche "de se positionner face à ce 7ème programme cadre."

Un tel programme en matière de recherche a selon Michel Poireau, chef d’unité auprès de la direction de la recherche de la Commission européenne, "un rôle important à jouer." Pour l’expert de la Commission, la recherche est le seul instrument qui permet à l’Union européenne de rester compétitive dans un environnement mondialisé. Car contrairement aux pays émergents comme le Mexique et le Brésil, l’Europe ne dispose pas de ressources naturelles et doit, en conséquence, s’efforcer de conserver des bases industrielles importantes. "Nous ne sommes pas encore entrés dans une société postindustrielle" a averti Michel Poireau en ajoutant que l’industrie reste au cœur de la production des richesses.