Pour le ministre délégué aux Affaires étrangères Nicolas Schmit, qui coprésidera la rencontre de Madrid avec son homologue espagnol, le secrétaire d’Etat à l’Union européenne Alberto Navarro, cette réunion poursuit plusieurs objectifs :
Pour le ministre délégué, "l’Europe a besoin d’une grande réforme institutionnelle pour pouvoir faire face aux problèmes majeurs que se posent à l’échelle mondiale : énergie, sécurité intérieure et extérieure, environnement, ..." Le meilleur compromis pour aller dans ce sens est le traité constitutionnel. "Le remettre complètement en cause reviendrait à condamner une réforme qui est vitale", a-t-il déclaré dans une interview publiée dans l'édition du 25 janvier du journal "Le Quotidien".
S’exprimant sur le futur du traité constitutionnel, Nicolas Schmit a estimé que les pays du "non" devraient être un jour en mesure de dire "ce qu’il faut modifier et améliorer. Mais il n’est pas question de repartir de zéro après le 'oui' de 18 pays. Il faut trouver un bon compromis." Un tel texte, qui ne sera pas le même que les 18 pays ont déjà ratifié, ce qui implique une seconde ratification, devrait, selon Nicolas, mieux équilibrer le social et l’économique. L’objectif reste pour Nicolas Schmit que l’Union européenne soit en mesure de se doter d’un traité constitutionnel autour de 2009, avant les prochaines élections pour le Parlement européen.