Miguel Angel Moratinos a notamment déclaré : "Nous avons décidé de convoquer la réunion de Madrid pour donner une impulsion aux pays qui ont ratifié le traité constitutionnel afin d’aider la Présidence allemande du Conseil de l’Union européenne et lui remettre une feuille de route qui permette à la politique européenne contenue dans le projet constitutionnel de devenir une réalité." M. Moratinos a ajouté qu’une autre rencontre aura lieu avec les pays qui n’ont pas encore ratifié le traité avec lesquels il faudra travailler "pour savoir quelle Europe sociale, politique et dans le monde nous voulons."
Jean Asselborn a souligné de son côté que la réunion de Madrid, pour laquelle le ministre délégué Nicolas Schmit et le secrétaire d'Etat espagnol Alberto Navarro González sont en charge, ne se dirigeait pas du tout contre les pays qui n’ont pas ratifié le traité constitutionnel, mais qu’elle était destinée à les encourager à ratifier. Il s’agit avant tout de livrer à la Présidence allemande des clés pour la Déclaration de Berlin du 25 mars 2007. L’initiative hispano-luxembourgeoise a été positivement accueillie dans les 18 pays qui ont ratifié et ceux qui n’ont pas encore ratifié ont signalé leur intérêt de participer à une prochaine réunion qui aura lieu fin février 2007 à Luxembourg.
Miguel Angel Moratinos a conclu en disant qu’il s’agissait d’enrichir le débat sur l’Europe et que les pays qui avaient ratifié n’avaient pas besoin de rester sur la défensive, mais devaient s’identifier avec le traité et exprimer leur fierté de l’avoir ratifié.