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Développement et aide humanitaire
L'UE confirme sa première place comme bailleur d'aide publique au développement dans le monde - Le Luxembourg fait partie des pays dont l'aide dépasse le 0,7% du RNB
04-04-2007


Dans un effort de cohérence et de transparence, le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE et la Commission européenne ont publié le 3 respectivement le 4 avril 2007 les chiffres relatifs à l’aide publique au développement (APD) internationale et européenne pour l’année 2006.

Alors que l’effort global des 22 plus importants bailleurs de fonds représentés au CAD a baissé de 5,1 % au cours de l’année 2006, l’UE et ses États membres ont collectivement consacré 0,42 % revenu national brut à la coopération au développement, soit une somme de quelque 48 milliards d’euros.

L’Union européenne se montre ainsi à la hauteur de ses propres engagements pris par chefs d’État et de gouvernement au Conseil européen à Barcelone, suite à la Conférence internationale sur le financement du développement qui s’est tenue en mars 2002 à Monterrey. Par son effort soutenu, l’UE confirme sa place comme premier donateur au niveau mondial et comme partenaire fiable des pays en développement.

Les chiffres de la Commission comme ceux du CAD soulignent tout particulièrement l’effort consenti par des pays comme le Luxembourg qui continuent à respecter leurs engagements internationaux et allouent plus de 0,7 % de leur revenu annuel brut à l’aide publique au développement. Derrière la Suède (1,03 %), le Luxembourg se situe à égalité avec la Norvège (0,89 %) et devant les Pays Bas (0,81 %) et le Danemark (0,80 %), dans le groupe de tête des bailleurs de fonds.

Jean-Louis Schiltz, ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action humanitaire, a salué le fait que les États membres progressent graduellement vers les objectifs d’une APD de 0,56 pour cent du RNB en 2010 et de 0,7 % en 2015, objectifs qui avaient été fixés d’un commun accord sous présidence luxembourgeoise de l’UE au premier semestre de 2005. "Nous sommes sur la bonne voie", a déclaré le ministre. Il regrette toutefois que les efforts faits par de grands donateurs au moyen de la réduction de la dette pour l’Irak et le Nigéria au cours de l’année 2005 n’aient pas pu être soutenus en 2006, faisant ainsi baisser les chiffres globaux.

De même, devant les performances décevantes de certains États membres de l’UE, le ministre Jean-Louis Schiltz a estimé qu’il "est crucial que tous les États membres adoptent en 2007 des calendriers nationaux contraignants pour s’assurer que l’augmentation progressive de l’aide publique au développement d’ici 2015 se réalise comme prévu".