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Politique étrangère et de défense
Jean Asselborn à la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE, les 30 et 31 mars 2007 à Brême
30-03-2007 / 31-03-2007


Les 30 et 31 mars 2007, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, qui s’est tenue à Brême en Allemagne. Les Balkans occidentaux, le Proche-Orient et l'Iran étaient les principaux thèmes retenus par la Présidence allemande pour cette réunion "Gymnich".

Lors de la discussion sur le processus visant à déterminer le futur statut du Kosovo, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a plaidé pour l’acceptation des principes de la proposition de Martti Ahtisaari pour le règlement du statut du Kosovo. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a par ailleurs souligné qu’il n’y aura pas de stabilité dans les Balkans sans la Serbie. Il a encouragé Belgrade à former un gouvernement pro-européen clairement engagé à mettre en œuvre les réformes requises en vue d’une réouverture des négociations sur un accord avec l’UE.

En ce qui concerne le processus de paix au Proche-Orient, Jean Asselborn a souligné l’importance de l’engagement arabe suite au Sommet de la Ligue arabe à Riad. La formation du gouvernement d’unité nationale palestinien est selon lui un élément positif pour qu’une négociation sur la paix puisse redémarrer. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a encouragé Israël à ne pas refuser la main tendue et à s’engager avec les Palestiniens. Il a plaidé pour une reprise des contacts avec les ministres non issus du Hamas, ce dernier devant accepter les principes établis par la communauté internationale et notamment ceux du Quartet, ce qui signifie entre autres renoncer à la violence, reconnaître les accords déjà passés entre Israël et l’Autorité palestinienne et reconnaître l’Etat d’Israël.

Dans l’affaire des marins britanniques capturés par l’Iran, Jean Asselborn a plaidé pour une solidarité européenne sans faille avec le Royaume-Uni et exigé comme ses homologues la libération immédiate et inconditionnelle des 15 soldats.