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Citoyenneté, jumelages, mémoire - Éducation, formation et jeunesse
Les Jeunesses socialistes veulent que le 9 mai devienne une fête officielle et chômée
04-05-2007


Lors d’une conférence de presse consacrée à l’Europe, Taina Bofferding, vice-présidente des Jeunesses Socialistes (JSL) et Christophe Schiltz, secrétaire international ont exposé les revendications de leur organisation pour que l’Europe se rapproche de ses citoyens.

Dans un contexte général où la crédibilité des partis politiques mais aussi la confiance en l’Union européenne sont en baisse, il est pour les JSL nécessaire de mieux faire connaître et comprendre l’Union européenne. D’où quatre revendications au niveau national.

La première est que l’histoire de l’Union européenne, mais aussi les processus d’intégration et d’élargissement soient mieux enseignés à l’école, notamment dans les matières "histoire" et "éducation civique" qu’il faudrait combiner lorsqu’il est question d’Europe, afin qu’elles débouchent sur une meilleure formation politique des élèves et futurs citoyens. Taina Bofferding s’est référée à des revendications similaires qui ont été formulées lors de la Consultation des jeunes du 10 mars dernier à la Chambre des Députés.

La deuxième revendication est que soit institué un dialogue structuré avec les citoyens sur l’Union européenne qui aurait lieu à un rythme régulier.

La troisième revendication est que la chaîne "Chamber TV" se fasse le relais des retransmissions télévisées des réunions du Parlement européen.

La quatrième revendication est que le 9 mai qui commémore la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950 devienne une fête officielle et chômée, qui en réponse à une question, ne serait pas un jour férié légal supplémentaire, mais un jour férié qui en remplacerait un autre qui serait dans ce cas supprimé.

Christophe Schiltz a ensuite expliqué à quel point il était important que l’Union européenne soit perçue comme une chance pour que les pays de l’Europe se retrouvent dans la globalisation. Pour cela, il faudrait renforcer au niveau européen le dialogue social, donner des compétences plus vastes aux conseils d’entreprises des compagnies européennes, mais aussi évaluer en amont l’impact social des législations européennes et introduire des standards sociaux minimaux au niveau de l’UE.

Le secrétaire international des JSL a ensuite plaidé pour une coordination des politiques économiques en Europe, pour une définition européenne des services d’intérêt général (accès garanti à tous les citoyens dans toute l’UE à des prix abordables), pour un renforcement des mesures en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie pour garantir entre autres une qualification des jeunes salariés, pour une meilleure utilisation des fonds existants, l’égalité entre l’homme et la femme, la protection des droits fondamentaux et une politique commune de l’environnement qui devrait aussi se traduire au Luxembourg par des travaux de recherche confiés à l’Université du Luxembourg. Il a conclu en lançant un appel aux politiques à faire preuve de plus d’honnêteté, à cesser de faire de l‘Union européenne le bouc émissaire de leurs échecs alors qu’en cas de succès de leurs projets, ils ne se targuent que de leurs seuls mérites.