L’évolution du modèle social européen et le rôle joué par l’Union européenne dans la fourniture de services d’intérêt général figuraient au cœur des discussions.
A l’issue de la rencontre, Jean-Claude Juncker a exprimé son espoir que le nouveau traité européen puisse être finalisé au cours de la Présidence portugaise.
Pour Jean-Claude Juncker, "les services d’intérêt général ne peuvent être réglés à l’échelle communautaire selon les seules règles de la libre concurrence". Avec Dieter Althaus il a rejeté cette option en estimant qu’il "il y a de nombreuses structures à l’échelon local et régional qui doivent garder une certaine marge de manœuvre pour fournir aux citoyens des services d’intérêt général". Dieter Althaus, de son côté a mis en exergue "la responsabilité qui incombe aux communes et aux régions pour préserver l’identité locale" en affirmant lui aussi qu’il "s’agit d’un domaine qui ne peut être soumis aux seules règles de concurrence".
Dieter Althaus a souligné l’importance de lutter contre les inégalités sociales au niveau local et régional. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de créer de nouvelles structures pour accueillir les chômeurs. Pour Dieter Althaus, il y a sous l’égide de la justice sociale, un équilibre à préserver entre ces instances parfois divergentes que sont l’Etat social et l’économie de marché.