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Éducation, formation et jeunesse
72 jeunes de 10 pays européens ont analysé le rôle des médias au "Forum pour une Europe multiculturelle"
13-10-2007 / 18-10-2007


Du 13 au 18 octobre 2007, le Service national de la jeunesse en collaboration avec 9 lycées luxembourgeois (l’école privée Sainte-Anne, l’école privée Fieldgen, le Lycée Michel Rodange, le Lycée Robert Schuman, le Lycée classique de Diekirch, le Lycée de Garçons d’Esch, le Lycée du Nord de Wiltz, l’Athénée de Luxembourg, le Lycée Robert Schuman) ont organisé le “Forum pour une Europe multiculturelle". Pour sa 16ème édition, qui a rassemblé 72 jeunes de 10 pays européens, le Forum était placé sous le signe des médias.

Les médias sont-ils des images ou une réalité ?

"Les médias sont-ils des images ou une réalité ?" Telle était la question qui fut abordée plus en détail par les 72 jeunes, entre 16 et 17 ans, qui étaient réunis dans les locaux de la Chambre des Métiers. Après avoir été familiarisés avec la problématique du sujet, les jeunes se sont rassemblés en groupes afin de formuler leurs desiderata et leurs critiques sur les médias.

Devant l’hémicycle bondé de la Chambre des Métiers, les jeunes ont livré leurs réflexions sur les médias et l’influence bonne ou mauvaise qu’ils exercent sur nous et notre pensée.

Les médias- bonne ou mauvaise influence ?

L’effet des médias qui réduit le monde à un village global et permet d’entrer en contact avec des cultures différentes, les médias comme une sorte de relais direct entre la société et les décideurs politiques, la diffusion d’une information variée et indépendante….sont selon les élèves, des effets positifs qui sont engendrés par les moyens de communication. Par contre, les effets néfastes des médias sont, selon les jeunes, également nombreux. Les jeunes ont notamment pointé du doigt le formatage des esprits, la manipulation, la propagande, la déformation de l’information et l’image des femmes qui est véhiculée dans les médias et qui est par exemple à l’origine de comportements anorexiques.

Une atmosphère chaleureuse et décontractée

Le forum s’est déroulé dans une atmosphère très chaleureuse et décontractée. L’atmosphère était très bonne et la volonté d’aboutir à des résultats concrets était partagée par la plupart des élèves, nous a témoigné Jean-Marc du Lycée des Garçons d’Esch : " J’étais frappé de voir le nombre important d’élèves qui ont tous beaucoup travaillé et qui étaient très productifs dans leurs démarches". Comme la plupart de ses camarades de classe, Jean-Marc a accueilli un Italien dans sa famille. Il a apprécié l’expérience car celle-ci lui a permis d’entrer en contact avec d’autres nations et d’améliorer son anglais.

Florence et Romaine de l’Ecole privée Sainte-Anne, qui ont accueilli des Suèdoises, ont surtout apprécié le thème de cette édition. "La participation au Forum nous a permis de connaître mieux le rôle des médias et de communiquer en anglais, ce qu’on ne fait pas très souvent à l’école", ont-elles estimé.

Victoria de Slovénie était, quant à elle, contente de faire la connaissance des Luxembourgeois et de leur pays.

"On a beaucoup appris sur les médias et leur rôle. Aujourd’hui, je vois les moyens de communication sous un autre angle", nous a confié Georgi, un jeune Bulgare. Il a aimé le contact direct avec les nations européennes et a appris beaucoup sur les coutumes des autres nations.

Résultats

Les réflexions des jeunes ont été synthétisées et rassemblées dans une déclaration finale qui sera soumise aux responsables politiques. Les jeunes sont tombés d’accord sur le rôle des médias."Les médias doivent informer le public, promouvoir l’éducation, mais aussi divertir et connecter les gens". Quant à la liberté des médias, les jeunes ont estimé qu’elle ne peut être totale. A la question centrale si "les médias des images ou une réalité", les jeunes ont répondu que la réponse à la question varie en fonction de la nature du média. Enfin, les 72 jeunes ont appelé à l’esprit critique et à la responsabilité de chacun, car comme ils l’ont souligné au cours de l’après–midi, "sans médias nous ne pouvons vivre et les médias ne peuvent vivre sans nous".