Au cours de la conférence de presse à l’issue du Conseil européen du 14 décembre, les membres de la délégation luxembourgeoise se sont prononcés sur le Kosovo, sur le dossier immigration et sur le problème de la globalisation.

Au sujet du Kosovo, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a déclaré que sur ce dossier, on ne pouvait pas jouer, car l’enjeu, c’est la paix dans les Balkans. "Je suis heureux que nous ayons trouvé un front commun, sauf avec Chypre, ce que nous pouvons comprendre. Il est difficile d’accorder 27 mentalités différentes. Nous devons montrer que nous avons une voix commune, sinon nous capitulons devant nous-mêmes." L'Union européenne a pris vendredi "la décision politique" d'envoyer au Kosovo une importante mission, civile et de soutien à la police. Elle sera déployée selon Jean Asselborn tout de suite après Noël.   L’envoi de cette mission ne signifie pas que l'UE soutiendrait une déclaration d'indépendance du Kosovo, selon le Premier ministre portugais,  José Socrate. Pour le moment, l’Union européenne a engagé des négociations au Conseil de sécurité de l'ONU.

  Nicolas Schmit, ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, a dit au sujet de la politique de l’immigration discutée au Conseil européen, qu’aucun "argument fondamental nouveau n’a été avancé, mais le besoin d’une politique d’immigration commune plus affirmée a été mis en avant."

Au sujet du texte sur la globalisation qui a été adopté sur l’insistance du Royaume Uni, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a fait le commentaire suivant : "Le seul mérite de ce texte, car il ne contient rien d’autre, est de dire qu’il ne faut pas considérer la globalisation sous un angle négatif."