Le 29 janvier 2008, entre 15 et 17 heures, Margot Wallström, vice-présidente de la Commission, les commissaires à l’environnement et à l’énergie, Stavros Dimas et Andris Piebalgs, et d’autres responsables de la Commission débattront en ligne avec des internautes européens. "Nous entendons ainsi poursuivre la discussion que nous avions engagée avec les citoyens de l’Union dans le contexte du Plan D", a indiqué Margot Wallström.

À l’origine, le forum de discussion "Debate Europe" faisait partie du Plan D, pour Démocratie, Dialogue et Débat de la Commission européenne et avait été conçu comme un espace de discussion en ligne où les citoyens européens pouvaient exprimer leurs points de vue et opinions autour d’une grande variété de sujets liés à l’Union. Depuis son ouverture, en mars 2006, il a recueilli des milliers de contributions et plus d’un million trois cents mille avis de tous genres.

Dans sa nouvelle version, "Debate Europe" sera plus simple à utiliser et se concentrera, pour commencer, sur trois questions fondamentales : l’avenir de l’Europe, l’énergie et les changements climatiques, et enfin, le dialogue interculturel. Une rubrique "Divers" est prévue pour quiconque souhaite aborder d’autres questions se rapportant à l’Union.

Le forum fonctionnera dans les vingt-trois langues officielles communautaires, auxquelles viendra s’ajouter, comme précédemment, le catalan.

Il a pour objet de relancer le débat et d’aider à l’instauration d’un dialogue constructif où la Commission écouterait les préoccupations des citoyens et y apporterait des réponses. La "réouverture" du forum a également pour but d’aménager sur "la Toile" un espace public européen et de sensibiliser ainsi le public à la nouvelle stratégie de la Commission pour l’Internet : "Penser mondialement, agir localement".

La session du 29 janvier promet des échanges animés ; les représentants de la Commission continueront à intervenir dans le débat régulièrement, de manière à assurer le suivi de toutes les discussions et de faire sorte que le forum soit un véritable débat entre le grand public et la Commission.