Globalement, Claude Turmes estime que la nouvelle réglementation européenne est une bonne chose, bien qu’elle présente certaines limites.
La première critique du député européen à l’égard de la nouvelle réglementation concerne la durée de rétractation dont dispose le consommateur, qui est fixée à trois jours. Selon le député européen, ce délai est trop court et aurait dû être de deux semaines.
Pour Claude Turmes, un autre point faible de la directive sur le crédit aux consommateurs concerne la somme minimale des crédits, fixée à 200 euros. Le député européen pense qu’il faudrait l’augmenter à 500 euros, puisque "la plupart des établissements bancaires ne proposent pas d’offres si basses".
Pour Claude Turmes, la directive européenne ne permettra qu’à un petit nombre de consommateurs d’obtenir de meilleures offres de crédit. Il considère néanmoins que la réglementation soit une bonne initiative, car, selon lui, elle "mettra de la pression pour contraindre les banques à mieux traiter le consommateur".
Par ailleurs, le député européen doute de ce que les banques feront usage de la nouvelle réglementation, puisque "rien ne dit encore que le banquier […] ait assez de garanties pour pouvoir intervenir auprès des huissiers […] pour récupérer de l’argent qu’il aurait prêté". Mais il pense qu’avec le développement de l’Internet Banking "un jour ou l’autre, on y viendra".