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Traités et Affaires institutionnelles
Les dossiers européens au centre des discussions entre Olivier Chastel et Nicolas Schmit
24-04-2008


Nicolas Schmit, Olivier ChastelLe 24 avril 2008, le secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères belge Olivier Chastel était en déplacement au Luxembourg où il à rencontre Nicolas Schmit, le ministre délégué aux Affaires Etrangères et à l’Immigration. Au centre de la rencontre figuraient la mise en application du traité de Lisbonne et les priorités de la Présidence française du Conseil européen, qui se déroulera du 1er juillet au 31 décembre 2008.

Lors de leur première entrevue, Nicolas Schmit et Olivier Chastel ont dressé un constat unanime : que le Luxembourg et la Belgique partagent une vision commune en matière européenne. "Sur la question européenne, il y a une vraie complicité entre la Belgique et le Luxembourg" a jugé Chastel, tandis que Nicolas Schmit a relevé "une identité de vue sur les grands volets européens".

A l’heure actuelle où beaucoup de chantiers importants dominent l’agenda européenne, Nicolas Schmit a insisté sur l’importance du rôle qui incombe au secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères belge, une nouvelle fonction qui "permet d’avoir un interlocuteur du volet européen en Belgique". Olivier Chastel a souligné la vocation particulière de cette fonction en Belgique où elle "aura pour mission de préparer la Présidence belge qui se déroulera au deuxième semestre 2010".

Parmi les dossiers abordés figurait la mise en application du traité de Lisbonne. Les deux ministres ont surtout discuté des prérogatives qui incombent au Président du Conseil européen ainsi que celles du Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Olivier Chastel a expliqué que "la répartition de ces postes en Europe doit se réaliser en respectant un équilibre à la fois géographique et politique".

Autre sujet abordé : la Présidence française. Pour Chastel "elle sera l’occasion de clarifier, de préciser une série de questions qui restent en suspens dans le traité de Lisbonne". Parmi les priorités inscrites sur l’agenda français, les deux ministres ont surtout abordé la lutte contre le changement climatique et les questions qui se posent avec l’utilisation accrue des biocarburants, la politique de la défense intégrée et l’approche globale en matière d’immigration.