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Traités et Affaires institutionnelles
Lobbying dans l'Union européenne - Claude Turmes (Les Verts/ALE) veut plus d'ambition en ce qui concerne la transparence
01-04-2008


Ce mardi 1er avril 2008,  la commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen mettra au vote le rapport "Les lobbyistes dans les institutions européennes", dit " rapport Stubb"

 

Dans ce contexte, les Verts/ALE ont pris position. Ils pensent que "le Parlement européen ne doit pas abdiquer face à ses responsabilités en matière d'ouverture et de démocratie. Un registre obligatoire ainsi qu'une déclaration des intérêts financiers pour les lobbyistes doivent être mis en place avant les élections européennes de 2009."

Pour les Verts/ALE, le lobbying fait clairement partie du paysage politique. C'est pour cette raison qu'il doit être pratiqué selon des règles claires tant pour ceux qui prennent des décisions politiques que pour les lobbyistes dont le rôle est de les influencer.

C’est pourquoi ils sont très critiques à l’égard du rapport Stubb, dont ils jugent les "propositions faibles et confuses sur le registre obligatoire et la déclaration des intérêts financiers."

Le député européen luxembourgeois Claude Turmes, vice-président du Groupe des Verts/ALE et rapporteur pour avis sur le sujet de la transparence et des lobbys à la commission Environnement a lui aussi rendu publique sa position. Il dit :

"Le lobbying est une des principales causes de méfiance des citoyens européens vis-à-vis de l'UE et de ses institutions. Si le Parlement européen ne veut pas perdre sa crédibilité, il doit introduire un registre obligatoire ainsi que la déclaration des intérêts financiers des lobbyistes avant les élections européennes en 2009. Le service juridique du Parlement européen a reconnu que cela était possible".

En acceptant des exceptions concernant  les "think-tanks" et les juristes, deux acteurs principaux du lobbysme à Bruxelles, le rapporteur, M. Stubb, laisse une porte ouverte aux pratiques du passé. L'établissement d'une liste noire pourrait dissuader ceux qui ne respectent pas les règles.

Il est inacceptable que des fonctionnaires aient pu passer directement de la fonction publique vers la représentation des intérêts privés spécifiques. Nous demandons également plus de transparence au sein des conseillers, des groupes de haut niveau et des experts de la Commission européenne."