Un musée qui organise des visites guidées, une bibliothèque qui s’investit dans la promotion de la lecture, une association qui est à la recherche d’un profil professionnel particulier… Les programme européens Grundtvig et Leonardo Da Vinci offrent une panoplie de possibilités de financements aux associations, institutions et services culturels luxembourgeois. Afin de mieux informer le monde culturel luxembourgeois de ces opportunités qui existent à l’échelon européen, l’Agence ANEFORE asbl et l’Agence luxembourgeoise d'Action Culturelle a.s.b.l. ont organisé le 4 juillet 2008 une réunion d’information à la Maison de l’Europe.
Musée européen de Schengen, CLAE, Institut de Formation Sociale, CNA, Association Culturelle Chinoise du Luxembourg, Théâtre national… Les associations culturelles, qui étaient venues se renseigner sur les programmes européens, étaient nombreuses. La question la plus abordée portait sur les possibilités de financement qui sont offertes par les programmes Grundtvig et Leonardo Da Vinci.
Selon Karin Pundel de l’Agence nationale pour le programme européen d'éducation et de formation tout au long de la vie (ANEFORE asbl.) ces programmes qui ne se limitent pas uniquement à l’éducation et la formation "ne couvrent certes pas tous les besoins des associations culturelles", mais laissent suffisamment de marges de manœuvre pour leur permettre de monter de bons projets.
Karin Pundel a identifié des projets de mobilité individuelle qui peuvent être intéressants pour les associations culturelles. Dans le cas, par exemple, où une association culturelle veut mener une étude sur un thème très spécifique et doit faire recours à une personne qui dispose d’un profil professionnel très particulier, le programme Erasmus qui organise des séjours organisés sous la forme de stage en entreprise peut aider à trouver cette perle rare.
Autres possibilités : les assistanats Grundtvig. Ils permettent à une association ou institution culturelle d’accueillir un étudiant en management culturel ou d’envoyer un formateur en formation. Ou encore le programme Leonardo Da Vinci qui permet d’envoyer un jeune diplômé à l’étranger pour bénéficier d’une formation professionnelle.
Pour les associations, ces programmes présentent un double avantage qui a été mis en exergue par Karin Pundel : "Ils permettent de faire appel à des capacités professionnelles spécifiques et n’engendrent pas de coûts supplémentaires puisque la personne n’est pas rémunérée par l’association.
"Je souhaite organiser un colloque. Est-il possible de bénéficier d’un cofinancement européen ?". "Oui, il est tout à fait possible d’organiser un colloque dans le cadre d’un projet de partenariat", a répondu Karin Pundel de l’Agence ANEFORE asbl,. Ces projets de partenariats permettent aux formateurs et apprenants issus d’au moins trois pays participants de travailler conjointement sur un ou plusieurs sujets d’intérêt commun. Seule condition : "Il faut que le colloque soit en relation avec un thème qui touche à l’éducation", a tenu à préciser Karin Pundel en faisant référence aux thèmes prioritaires qui sont été définis par la Commission européenne et qui peuvent être consultés sur le site d’Anefore.