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Environnement
En réponse à une question parlementaire de Roger Negri, Lucien Lux affirme que le gouvernement soutient les grands principes de la directive européenne sur la réduction des émissions de CO2 des nouvelles voitures
08-07-2008


En décembre 2007, la Commission européenne avait proposé d’introduire des standards qui limitent les émissions en CO2 pour les nouvelles voitures à une moyenne de 130g de CO2/km à partir de l'an 2012. Les constructeurs d'automobiles s'étaient engagés alors par un accord volontaire à réduire les émissions à 140 9 de CO2/km en 2008, objectif qu'ils n'ont pas réalisé.

Dans ce contexte, le député socialiste Roger Negri (LSAP) a posé les questions suivantes au ministre de l’Environnement, Lucien Lux dans une question parlementaire datant du 29 mai 2008:

  • Monsieur le Ministre est-il d’avis que l'Union européenne devrait introduire des standards contraignants concernant l'émission de CO 2 des voitures particulières ?
  • Dans l'affirmative: Monsieur le Ministre estime-il que les objectifs proposés par les organisations environnementales sont réalisables? Qu'en est-il du critère de l'emprise au sol ?
  • Quelle est la position que Monsieur le Ministre compte défendre lors du Conseil européen du 5 juin 2008 qui traitera, entre autres, ces questions?

La réponse de Lucien Lux : le gouvernement luxembourgeois soutient les grands principes de la proposition de directive

Le 3 juillet 2008, le ministre de l’Environnement a donné la réponse suivante à la question parlementaire n° 2566 de Roger Negri :

"En réponse à la question parlementaire de l'honorable député, Monsieur Roger Negri, je confirme que le gouvernement soutient les grands principes de la proposition de directive visant à ramener les émissions moyennes de CO2 des nouvelles voitures particulières à 120 grammes par kilomètre d'ici à 2012.

Lors du récent Conseil environnement du 5 juin, je me suis clairement exprimé en faveur d'un objectif chiffré à long terme. Un tel objectif constituerait une incitation pour l'industrie automobile et garantirait la sécurité d'investissement pour cette dernière. Quant à la hauteur de cet objectif à long terme, éventuellement à assortir d'objectifs intermédiaires, il me paraît indispensable qu'elle se fonde sur des bases scientifiques solides ainsi que sur une évaluation d'impact qui prenne en compte toutes les considérations économiques et techniques y liées.

Pour ce qui est du paramètre d'utilité et l'option entre l'approche liée à la masse et l'approche liée à l'emprise au sol, j'ai manifesté une préférence pour cette dernière. Le paramètre emprise au sol est en effet le plus constant du point de vue technologique et impossible à modifier entre l'homologation et la vente d'un véhicule."