Raphaël Lallouette, étudiant en école de commerce, est historien de formation. Depuis un an, il est délégué Europe des Jeunes Populaires de Meurthe et Moselle. Actuellement en stage au Luxembourg, il joue un rôle important dans cette initiative en faisant le lien, au quotidien, entre CSJ et Jeunes Populaires de Lorraine. En tant que frontalier, il se sent tout particulièrement concerné par les questions de mobilité au sein de la Grande Région et il envisage, à moyen terme, de concilier l’exercice de son métier, le marketing, avec une fonction politique locale au sein de la Grande Région. Pour le jeune militant, il s’agit, par son action d’ "apporter des idées aux politiques" et de les sensibiliser aux "problématiques étudiantes" ; il relève une "attente de la part des politiques" et a fait de la mobilité au sein des universités de la Grande Région son "cheval de bataille". Raphaël Lallouette, très marqué par la figure de Charles de Gaulle, est inscrit à l’UMP mais il vient aussi de prendre sa carte au CSV, faisant preuve de son engagement au Luxembourg. S’il se sent "culturellement" proche de l’UMP, il se dit "politiquement" plus proche du CSV.
Etienne Mangeot est responsable départemental des Jeunes Populaires de Meurthe et Moselle. Agé de 22 ans, il est étudiant à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Sa passion pour la politique, il la nourrit de longue date – il a pris sa carte de l’UMP à 16 ans et il considère son parti comme celui des "Pères de l’Europe" – et pour lui, l’engagement européen "est naturel quand on est à droite de l’échiquier politique". Si son engagement européen s’est construit au fil de ses études, il trouve sa source surtout dans sa volonté de "servir son territoire", la Lorraine, à laquelle il voit un "avenir européen". Et c’est aussi dans le cadre d’un engagement local qu’il voit son avenir politique.
Serge Wilmes est devenu dès 2006 secrétaire général du CSJ. Aujourd’hui président du CSJ, cet ancien étudiant en études européennes considère qu’au Luxembourg "engagement national et européen sont inséparables". "Fasciné par Jean-Claude Juncker", il se voit "prédestiné pour l’Europe du fait de ses études et de sa connaissance des langues européennes", et c’est donc tout naturellement qu’il s’est engagé dans ce projet de coopération. Si les différences de structures et de traditions entre partis – CDU / Junge Union en Allemagne, Jeunes CDH en Belgique, Jeunes Populaires / UMP en France, et CSJ / CSV au Luxembourg - ne facilitent pas la coopération et la prise de contact, tout est "question de volonté", et le noyau dur commence déjà à s’élargir depuis l’Appel de Nancy du 12 juillet 2008 – avec la participation de militants venant des Vosges ou de la Marne. Serge Wilmes, qui se dit "encore jeune" et qui ressent le "besoin d’apprendre encore beaucoup", nourrit le "rêve d’être député plutôt qu’eurodéputé" car, pour lui, "ce serait un grand honneur que d’être au service de [son] pays".