Laurent Mosar, qui avait été le porte-parole de son groupe politique pour les questions de politique étrangère et européenne, et qui a fait partie durant la législature 2004-2009 de la délégation luxembourgeoise à la COSAC, connaît bien les dossiers européens.
Dans son discours d’introduction, Laurent Mosar a mis en évidence le fait crucial que "70 % des lois votées par la Chambre des députés concernent des directives européennes." Pour le nouveau Président de la Chambre, "le Parlement doit donc s’impliquer plus tôt dans processus de décision. Il ne suffit pas que la Chambre s’implique au niveau de la transposition des directives. Elle doit s’impliquer déjà avant dans procédure législative." Et il a ajouté : "Ce n’est que si les parlements nationaux s’impliquent librement qu’ils peuvent connaître et avoir une influence sur les travaux des institutions européennes." Dans ce contexte, il a souhaité que le gouvernement informe la Chambre dans les meilleurs délais.
A signaler que si le traité de Lisbonne entre en vigueur, les parlements nationaux pourront, sur la base du principe de subsidiarité, participer à la décision si une question doit être tranchée au niveau national ou européen.
Le souci de Laurent Mosar est de "restaurer la confiance des citoyens dans la construction européenne." Pour le premier citoyen du pays, "beaucoup de citoyens ont perdu confiance en l’Europe. Il dépend de nous", s’est-il exclamé en direction de ses collègues, "qu’au moins les citoyens de notre pays retrouvent leur espoir en l’Europe et croient dans le futur de l’Union européenne."