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Traités et Affaires institutionnelles
Les pays du Benelux rendront publiques "au moment opportun" leurs vues sur la mise en œuvre du traité de Lisbonne
08-09-2009


Yves Leterme et Jean AsselbornLe nouveau ministre des Affaires étrangères de Belgique, Yves Leterme, était en visite de travail à Luxembourg le 8 septembre 2009. Lors d’une conférence de presse, son homologue luxembourgeois, Jean Asselborn, et lui-même ont révélé que les trois pays du Benelux, dont le nouveau traité est en cours de ratification, présenteront dans un futur proche une note sur leur façon d’envisager la mise en œuvre du traité de Lisbonne, si celui-ci devait être ratifié.

Jean Asselborn a parlé d’une feuille de route qui sera publiée "au moment opportun" et sur laquelle la Présidence suédoise est tenue au courant.

Yves Leterme a souligné la prédilection de son pays pour une approche multilatérale des problèmes. "Un texte est une chose, son application en est une autre", a souligné le ministre belge dont le pays assumera la Présidence du Conseil de l’UE en juillet 2010, après un premier semestre de Présidence espagnole et avant un semestre de Présidence hongroise. La Belgique mettra d’ailleurs à profit les nouveaux termes du traité Benelux qui ont trait à la coopération politique pour permettre au Luxembourg – comme aux Pays-Bas - d’exercer son influence sur le programme belge cette présidence.

Jean Asselborn a quant à lui ajouté que les diplomates des trois pays du Benelux, qui travaillent actuellement sur la note en question, se concentraient sur les questions du fonctionnement de l’UE avec le traité de Lisbonne. Il s’agit entre autres de définir les rôles du Président du Conseil européen, du Haut Représentant pour la politique étrangère, de clarifier le fonctionnement du Conseil Affaires générales et du Conseil Relations extérieures, mais aussi celui du nouveau Service d’action extérieure, dans lequel conflueront les fonctionnaires de la Commission, du secrétariat général du Conseil et des fonctionnaires détachés des Etats membres pour formuler une politique extérieure commune de l’Union européenne. Jean Asselborn a insisté sur le fait que les diplomates ont pour instruction de mettre en exergue l’égalité de droits des Etats membres de l’UE, "car l’UE n’est pas un directoire et ne doit pas en devenir un".