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Agriculture, Viticulture et Développement rural
Appel de Paris : Romain Schneider a plaidé, avec 21 autres ministres européens de l’Agriculture, en faveur d’une politique agricole et alimentaire commune forte
10-12-2009


Bruno Le Maire et Romain Schneider (c) Pascal Xicluna / Ministère français de l'AgricultureLe 10 décembre 2009, le ministre luxembourgeois de l’Agriculture Romain Schneider participait à Paris à la Réunion du G22 des ministres européens de l’Agriculture pour la politique agricole et alimentaire commune.

22 des 27 États membres de l’Union européenne se sont réunis pour s’exprimer d’une voix en faveur d’une politique agricole commune (PAC) forte. Il s’agissait de faire un plaidoyer pour le maintien d’une PAC forte après 2012, la nouvelle PAC entrant en vigueur en 2013 pour une durée de 7 ans.

L’appel de Paris lancé ce jeudi 10 décembre vise à donner un signal fort qui tend à souligner que la PAC est et devra rester l’une des politiques économiques européennes essentielles. En outre, les signataires de cette déclaration défendent la sécurisation du modèle européen de l’alimentation, caractérisé par la diversité de son agriculture et visant la sécurité alimentaire tant au niveau qualitatif que quantitatif, avec des aliments sains à des prix raisonnables, tout en préservant l’environnement.

Le ministre Romain Schneider a souligné l’importance d’un modèle agricole européen fort, qui se base sur une agriculture multifonctionnelle : une agriculture compétitive, respectueuse de l’environnement et du bien-être animal, produisant des aliments sains et de bonne qualité sur l’ensemble du territoire européen, en concordance avec le développement durable.

Il s’est prononcé en faveur du maintien de deux piliers de la PAC, le premier qui englobe les mesures de gestion de marché et les paiements directs, et le deuxième qui comporte les mesures du développement rural, mesures qui sont mises en œuvre selon les spécificités régionales et locales des États membres.

Le ministre luxembourgeois de l’Agriculture a particulièrement insisté sur le fait que "pour garantir la pérennité de ce modèle, nous avons besoin d’un budget à hauteur de nos ambitions, et il sera primordial de défendre ce budget dans les mois et années à venir".

Cinq États membres de l'UE, à savoir la Grande-Bretagne, le Danemark, les Pays-Bas, Malte et la Suède, n’étaient pas présents à la réunion du G22, faute de partager la vision commune des 22 selon laquelle la PAC devra rester l’une des politiques européennes les plus importantes financièrement. Ils souhaitent pour leur part réduire le budget européen consacré à l’agriculture.