Selon un sondage rendu public le 2 février 2010, les Européens sont, en moyenne, généralement satisfaits de leur situation personnelle, mais sont moins satisfaits entre autres de la situation de l’économie, de l’emploi, des services publics, des politiques sociales, de l’accès au logement ou des relations avec les personnes d’origine culturelle et religieuse différente dans leur pays.
L’Eurobaromètre sur le climat social dans l’Union a également mis en évidence de grandes disparités entre les pays, les ressortissants des pays nordiques et des Pays-Bas, souvent aussi le Luxembourg, étant en règle générale les plus satisfaits de leur situation personnelle. Cet Eurobaromètre spécial sur le climat social (N°315) est le premier d’une série de sondages annuels visant à suivre l’évolution du bien-être subjectif des citoyens européens.
Il a été réalisé en mai et juin 2009 parmi les citoyens des 27 États membres de l’Union européenne. Les personnes interrogées devaient donner leur avis sur leur situation personnelle, l’économie nationale et la situation sociale et exprimer leurs sentiments à l’égard des mesures prises par leur gouvernement dans différents domaines, notamment les soins de santé et les retraites.
Cette enquête a été réalisée dans le contexte du rapport de la Commission européenne sur la situation sociale, publié le même jour, qui vise à examiner les tendances sociales en Europe à long terme, de manière à fournir des informations actualisées, fiables et complètes sur la situation sociale. Cette année, le rapport s’est concentré sur deux questions essentielles d’intérêt public : le logement (y compris le statut de la propriété et les coûts) et les conséquences probables de la récession (notamment à travers les résultats du sondage Eurobaromètre sur le climat social).
Selon l’enquête Eurobaromètre, les Européens sont, pour une très large majorité d'entre eux, 80 %, satisfaits de leur vie en général. De grandes disparités ont toutefois été observées entre les États membres : le niveau de satisfaction le plus élevé a été constaté au Danemark, avec 98 % de satisfaits, la Suède (95 %), les Pays-Bas (95 %) et la Finlande (96 %) atteignant également des scores importants. Ils sont suivis par le Luxembourg (92 %). Les niveaux de satisfaction les plus bas ont été constatés en Bulgarie, avec seulement 38 % de satisfaits, suivie de la Hongrie (49 %), de la Grèce (49 %) et de la Roumanie (52 %).
Il n’empêche que pour un tiers des Européens, les conditions de vie se sont en général détériorées ces cinq dernières années. Cela vaut avant tout pour les pays de la Baltique, de l’Europe du Sud-est, mais aussi l’Italie, la France, la Grèce et l’Autriche. 19 % des répondants du Luxembourg pensent que leur vie s’est en général détériorée, alors que 34 % pensent le contraire, (28 % en UE), ce qui situe les résidents du Luxembourg en 8e position des indices sur l’amélioration des conditions de vie.
55 % des Européens pensent que rien ne va changer dans l’année à venir et ils ne sont que 26 % à espérer une amélioration. Le Luxembourg se situe avec ses voisins dans cette tendance avec 60 % de répondants qui pensent que les choses ne vont pas changer. Avec 26 % de répondants qui escomptent une amélioration, le Grand-Duché est avec la Belgique dans la moyenne européenne, alors que ses voisins allemands sont très pessimistes (16 %) et que les Français (32 %) sont avec les Espagnols et les Britanniques les plus optimistes.
87 % des Européens sont satisfaits de l’endroit où ils habitent, et cette tendance est à la hausse avec + 8 %. Avec 94 % de satisfaction, les Luxembourgeois figurent en 5e position. 59 % des Européens, 61 % des Luxembourgeois estiment que rien n’a changé ces dernières années, 22 % (26 % au Luxembourg) que les choses se sont améliorées et 17 % (seulement 11 % au Luxembourg) que les choses se sont détériorées. Une tendance qui se vérifie aussi chez les voisins du Grand-Duché. 73 % des Européens, 79 % des Luxembourgeois pensent que rien ne changera dans l’année à venir.
La moitié des Européens considèrent que leur situation professionnelle personnelle est bonne, 26 % qu’elle est mauvaise. Mais les disparités sont grandes entre pays. Le Luxembourg, avec 64 % de satisfaction, se retrouve en 6e position. Ses voisins belges sont encore plus satisfaits (70 %), les Allemands (59 %) et les Français (52 %) ne désespèrent pas. La situation est autrement plus difficile en Bulgarie, en Grèce, en Lituanie, en Hongrie et en Roumanie. Un peu moins de la moitié des Européens et des Luxembourgeois (47 %) pensent que peu de choses ont changé ces cinq dernières années en ce qui concerne leur situation professionnelle et ils pensent de même que peu de choses vont changer, à l'exception de la Hongrie ou de la Lituanie, où les répondants sont très pessimistes.
La majorité des Européens, 66 % (+ 3) pense, malgré une évaluation négative de la situation économique, que la situation financière de leur ménage est bonne. Mais ce qui vaut pour le peloton de tête des pays nordiques, du Benelux, ainsi que pour l’Allemagne, la France et le Royaume Uni, vaut moins pour les pays du Sud et les Etats insulaires, et plus du tout pour les pays de l’Europe du Sud-est et la Hongrie.
La perception des changements sur ce chapitre lors des cinq dernières années est diverse. Plus d’un tiers des répondants européens pensent que la situation financière de leur ménage s’est dégradée, un cinquième qu’elle s’est améliorée et 43 % que rien n’a changé. Les pays nordiques et les Pays-Bas sont positifs, la plupart des pays mitigés, mais des pays comme la Bulgarie, la Hongrie, la Lituanie ou la Slovénie, mais aussi le Portugal, sont très négatifs. Et, presque partout, l’idée que rien ne va changer dans l’année à venir prime, à part dans des pays où la tendance est déjà au pessimisme, et c’est alors dans le sens d’une nouvelle détérioration.
78 % des Européens pensent que la situation économique actuelle est mauvaise. Les seules exceptions sont le Danemark où 71 % des sondés pensent que les choses vont bien, Chypre (57 %) le Luxembourg (61 %) et les Pays-Bas (52 %). Les Finlandais et les Suédois sont partagés, mais tous les autres pays penchent dans l’autre sens.
La perception de la situation économique s’est dégradée. Les Européens qui pensent que la situation économique de leur pays s’est détériorée depuis 5 ans sont 78 %. Les moins pessimistes sont les Polonais (50 %), les Danois (56 %) et les Luxembourgeois (65 %), mais la plupart des pays tournent autour de 80 %. Et ils sont une majorité parmi ceux qui ont une opinion - 46 % en UE, 43 % au Luxembourg - à penser que l’année à venir va être pire, sauf en Pologne et au Danemark.
Le pessimisme quant à la situation économique déteint sur la perception de la situation de l’emploi. 82 % des Européens pensent que la situation de l'emploi est mauvaise. Les seuls à penser le contraire sont les Danois à 57 % et les Néerlandais à 59 %. Les Luxembourgeois sont moins pessimistes avec 58 % de personnes à penser que la situation est mauvaise tandis que 37 % d’entre elles la jugent bonne. Mais leurs voisins français et allemands broient du noir : 92 % et respectivement 85 % d’entre eux ont une vue négative de la situation de l’emploi.
Il est donc logique que ces mêmes Européens pensent à 76 % que la situation s’est détériorée ces derniers cinq ans. Ils sont de la même manière plus de la moitié à penser que la situation va empirer au cours de l’année prochaine. Les Pays-Bas sont paradoxalement ici parmi les plus pessimistes avec l’Allemagne, l’Irlande et la Hongrie. Le pessimisme des Luxembourgeois, qui frappe 56 % des répondants, est au-dessus de la moyenne. Il faut cependant signaler que lors du sondage précédent, les personnes interrogées étaient 61 %, donc 10 points de plus, à déclarer que la situation se dégraderait. Le nombre des personnes à croire que la situation se dégradera à donc baissé de manière significative.
71 % des Européens pensent que le coût de la vie est mauvais dans leur pays. Mais la situation n’est pas partout perçue de la même manière. Les Français sont parmi les plus négatifs (81 %) avec l’Italie, la Grèce et les pays d’Europe centrale et orientale. Les Danois (64 %), les Luxembourgeois (55 %), les Néerlandais (65 %), les Autrichiens (52 %) et les Suédois (73 %) pensent le contraire. Les Allemands sont divisés à parts égales.
Le fait que la situation se soit donc détériorée depuis cinq ans est une conséquence logique pour 76 % des Européens et 65 % des Luxembourgeois qui pensent que le coût de la vie s’est renchéri. La moitié des Européens pensent par ailleurs que le coût de la vie va devenir encore augmenter l’année prochaine. Les plus pessimistes sont les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques, les Grecs et les Chypriotes. Au Nord de l’Europe, la tendance à penser que les choses ne vont pas changer prime.
63 % des Européens pensent que le coût de l’énergie est difficilement abordable dans leur pays, à l’exception des Tchèques, des Danois, des Estoniens, des Espagnols et des Lettons. Les Luxembourgeois, les Néerlandais et les Suédois sont partagés sur la question.
La situation s’est détériorée depuis 5 ans pour 62 % des Européens, 67 % des Luxembourgeois, 77 % des Belges, 76 % des Allemands et 62 % des Français. Mais les Européens sont partagés sur la manière dont le coût de l’énergie va évoluer l’année prochaine.
Le dernier rapport annuel de la Commission européenne sur la situation sociale montre que désormais, les Européens consacrent au logement une plus grande part de leur revenu qu’il y a dix ans (presque quatre points de pourcentage de plus), tandis que l’endettement hypothécaire a très nettement augmenté à travers l’Union.
En moyenne, les Européens consacrent un cinquième de leur revenu disponible à leur habitation. Les loyers ou les emprunts immobiliers ne représentent que 30 % du total des dépenses de logement dans l’UE alors que les 70 % restants sont affectés aux réparations, à l’entretien et aux combustibles. Suite à la privatisation du logement, bon nombre de citoyens des États membres d'Europe centrale et orientale sont devenus propriétaires de leur habitation et, dans ces pays, les frais liés aux réparations, à l’entretien et aux combustibles représentent près de 90 % du total des dépenses de logement.
Le rapport aborde également la question de la qualité des logements et révèle que de nombreux Européens déclarent vivre dans des logements ne correspondant pas aux normes et que davantage de personnes à revenu modeste indiquent avoir des problèmes de logement.
Dans un tel contexte, deux tiers des Européens pensent que le coût du logement est devenu difficilement abordable dans leur pays. Un quart trouve la situation bonne. Les pays où la majorité des personnes trouvent que le coût du logement est abordable sont le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie, la Lettonie, les Pays-Bas et la Suède. Au Luxembourg, la situation est très tendue. 78 % des répondants pensent que la situation est mauvaise, 12 % seulement qu’elle est bonne, à l’instar de la Bulgarie, de la Grèce, de l’Espagne, de la France, de Chypre, de la Hongrie, de Malte, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Slovénie et de la Slovaquie.
Les Européens pensent à 62 %, mais à 76 % au Luxembourg, et en toute logique, que la situation s’est détériorée ces cinq dernières années. Une petite majorité estime que les choses ne vont pas changer l’an prochain, à l’exception des Grecs, des Français, des Chypriotes, des Lituaniens, des Hongrois, des Maltais, des Autrichiens, des Slovènes et des Slovaques, qui sont pessimistes.
En ce qui concerne les services publics, les Européens sont en moyenne (52 %) assez insatisfaits de la manière dont sont gérées les administrations publiques de leur pays. Les citoyens de tous les États membres, à l’exception du Luxembourg et de l’Estonie, considèrent que la situation s’est dégradée ces cinq dernières années et s’attendent à ce qu’elle continue d’empirer, à l’unique exception du Luxembourg.
60 % des Européens trouvent les services de santé de leur pays bons, une satisfaction qui atteint des sommets au Luxembourg (86 %), en Belgique (93 %) et en France (77 %) et qui reste juste au-dessus de la moyenne européenne (63 %) en Allemagne. Un tiers des répondants pensent qu’ils sont mauvais (35 %). En général, le degré de satisfaction est élevé au Nord-Ouest de l’Europe. Cela est beaucoup moins le cas au Sud et à l’Est de l’Europe. En Bulgarie (74 %), en Roumanie (71 %), en Hongrie (65 %), en Pologne (60 %), en Lettonie (58 %), en Lituanie et en Irlande (57 %) et au Portugal (53 %), la qualité est jugée mauvaise. Pour la majorité des Européens, les choses ont peu changé ces cinq dernières années et rien ne changera l’année prochaine.
La moitié des Européens pensent que les systèmes de retraites de leur pays sont mauvais. Mais 40 % pensent par contre qu’ils sont bons. Les pays qui mènent la liste de ceux qui pensent que ces systèmes sont mauvais sont la Grèce (87 %), le Portugal (82 %), la Bulgarie et la Hongrie (tous les deux 73 %), et la Roumanie (70 %). Les pays qui pensent par contre que leur système est bon sont d’abord les Pays-Bas (79 %), l’Autriche (75 %), le Luxembourg (72 %), le Danemark (66 %), la Belgique (61 %) et la Finlande (60 %).
Les Européens sont très partagés sur la question de savoir si ces systèmes ont changé depuis cinq ans. Le Luxembourg fait partie, comme la Belgique, des pays qui pensent que les choses n’ont pas changé. En Allemagne et en France, l’on pense par contre que les choses se sont détériorées. La moitié des Européens pensent que rien ne va changer dans les 12 mois à venir.
Près d’un Européen sur deux (46 %) estime que les allocations chômages sont mauvaises dans son pays. Sur cette question, l’Europe est divisée, la tendance à mal considérer les allocations chômages étant particulièrement nette dans les pays du Sud et de l’Est de l’Europe, tandis qu’elles sont mieux vues dans les pays du Nord et de l’Ouest. Ainsi, le Luxembourg, où 55 % des sondés ont une bonne appréciation des allocations chômage, compte, avec l’Autriche (73 %), les Pays-Bas (68 %), le Danemark (66 %), la Belgique (62 %) et l’Allemagne (51 %), parmi les pays qui en ont la meilleure image.
Par comparaison avec la situation cinq ans auparavant, les Européens sont bien peu nombreux, 8 % seulement, à considérer que les choses se sont améliorées, et c’est sur cette question l’avis le plus partagé dans l’UE. En effet, pour ce qui est de savoir si les choses se sont détériorées (38 %) ou si elles sont restées les mêmes (36 %), les avis sont plus divisés. Au Luxembourg, les avis penchent plus vers une stagnation de la situation (41 %) que vers une détérioration (23 %) et c’est le cas aussi en Belgique (55 % vs 22 %). En France et en Allemagne en revanche, la tendance s’inverse, 45 % des Allemands et 39 % des Français estimant que la situation s’est détériorée pour 37 % et respectivement 31 % qui jugent qu’elle est restée la même. Le nombre d’Européens qui ne se prononcent pas, 18 %, est à noter. La majorité des Européens (47 %) et des résidents luxembourgeois (51 %) ne s’attendent à aucun changement en la matière dans les douze prochains mois.
Dans l’UE, les rapports entre les personnes d’origines culturelles ou religieuses différentes ou de nationalités différentes apparaissent, pour la majorité des sondés (53 %), comme bons, un chiffre qui s’est amélioré par rapport au sondage précédent datant de l’automne 2008. Le Luxembourg se démarque nettement avec un taux de 71 % de personnes jugeant ces rapports comme bons. Chez ses voisins, Allemagne et Belgique se situent juste au-dessus de la moyenne européenne tandis que les résultats en France révèlent des tensions sur cette question puisque 43 % des personnes seulement considèrent ces rapports comme bons contre 49 % qui les jugent mauvais.
Sur les cinq dernières années, les Européens estiment à 48 % que la situation n’a pas changé. Ils sont cependant plus nombreux (33 %) à considérer que les choses se sont détériorées qu’à penser qu’elles se sont améliorées (13 %). Le Luxembourg compte, avec l’Allemagne, parmi la majorité de pays dans lesquels le sentiment que les choses n’ont pas changé est le plus grand (59 %). Mais le Grand-Duché fait aussi partie, avec la Belgique, des pays où le sentiment que les choses se sont détériorées est parmi les plus faibles (18 %). Au contraire, c’est au Danemark (44 %) et en Hongrie (47 %) que l’impression que la situation a empiré est la plus partagée. Si le nombre de personnes jugeant que la situation s’est améliorée est particulièrement faible en Allemagne (9 %), il est en Belgique (14 %), au Luxembourg (17 %) et surtout en France (25 %), supérieur à la moyenne européenne.
Pour les douze prochains mois, les Européens s’attendent, à une large majorité (56 %), à ce qu’il n’y ait pas de changements concernant ces questions. 25 % d’entre eux craignent cependant une détérioration tandis que seuls 14 % des répondants prévoient une amélioration de ces rapports. Le Luxembourg (66 %) compte, avec la Finlande, la Bulgarie, Chypre et l’Allemagne, parmi les pays où le plus grand nombre de personnes n’attendant pas de changement. Ce qui explique peut-être que 12 % seulement des résidents luxembourgeois et 6 % des sondés allemands espèrent une amélioration, un taux qui atteint en France 18 %. La crainte d’une détérioration à venir est, au Luxembourg, partagée par 18 % des répondants, ce qui place le Grand-Duché bien en dessous de la moyenne européenne. C’est aux Pays-Bas (42 %), en République Tchèque (38 %), en Slovénie (32 %) au Royaume-Uni et en Turquie (30 %) que les attentes sont les plus pessimistes.
Les Européens sont particulièrement insatisfaits de la manière dont leur pays aborde la question de la pauvreté et des inégalités, 62 % d’entre eux la jugeant en effet mauvaise contre 31 % qui la trouvent bonne. De façon très nette, ce mécontentement est encore plus marqué dans les pays d’Europe du Sud et de l’Est, à savoir en Grèce, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Bulgarie, et, il faut le souligner, en France (78 %). Seuls les citoyens interrogés au Luxembourg (55 %) et aux Pays-Bas (54 %) se sont montrés majoritairement satisfaits.
Par rapport à la situation cinq ans auparavant, 44 % des Européens estiment que les choses n’ont pas changé, 38 % qu’elles se sont détériorées et 11 % seulement qu’elles se sont améliorées. Le Luxembourg fait partie des pays, majoritaires, où le sentiment que les choses sont restées les mêmes est le plus fort (50 %) tandis qu’il est aussi le pays où l’impression que les choses se sont empirées est la plus faible (21 %). En toute logique, il apparaît aux côtés des pays, comme l’Espagne et Malte, dans lesquels le nombre de gens qui ont vu la situation s’améliorer est le plus grand (17 % au Luxembourg). Un certain nombre de pays, Hongrie en tête à 70 %, se distinguent par le fait qu’une majorité de sondés estiment que les choses se sont détériorées. C’est le cas de la Grèce (58 %), de la Slovénie (53 %), de la France (51 %), mais aussi, dans une moindre mesure, du Portugal (42 %).
Quant à leurs attentes pour les douze mois à venir, les Européens sont plus de la moitié (51 %) à penser qu’il n’y aura pas de changement. La Hongrie est, de tous les Etats membres, le seul pays où la majorité des sondés (59 %) se prononcent pour une détérioration de la situation. La France (19 %) et la Belgique (16 %) comptent pour leur part parmi les pays où les attentes optimistes sont les plus fortes.