Le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, a pris part le 22 juin 2010 à une réunion informelle des ministres du Développement urbain qui s’est tenue à Tolède. Les ministres se sont penchés sur la stratégie Europe 2020 et ses implications en termes de régénération urbaine, mais ils ont aussi veillé à l’avenir du Cadre de référence de la ville durable mettant en œuvre la charte de Leipzig.

Lors de la discussion relative à la stratégie UE 2020, Marco Schank a rappelé les liens évidents entre les défis de l’économie européenne et ceux des espaces urbains, en soutenant que les spécificités de la ville européenne, à savoir une qualité de vie urbaine élevée, offrant à ses habitants un environnement sain, sûr et culturellement riche, font partie des principaux atouts de l’Europe et que leur valorisation contribue essentiellement à l’amélioration de la compétitivité de nos villes. Le ministre a conclu en incitant à associer dès à présent tous les acteurs urbains à la mise en œuvre de la stratégie UE 2020 pour réussir à sortir l’Europe de la crise.

Par ailleurs, le prototype du Cadre de référence de la ville durable (RFSC), qui vise à mettre en œuvre de la charte de Leipzig adoptée le 25 mai 2007, a été présenté par la délégation française.

Cet outil, qui en est à sa première phase de développement, devrait permettre de mesurer la durabilité des villes. Le prototype fonctionne à travers un site web qui tient compte de quatre indicateurs :

• l'analyse de la durabilité urbaine en fonction de facteurs économiques, sociaux et environnementaux ;
• la vérification du caractère intégré de chaque stratégie ;
• l'évaluation de l'attention portée aux quartiers défavorisés ;
• l'étude de l'évolution de la durabilité de la ville en utilisant une batterie d'indicateurs qui restent encore à définir.

Les ministres ont donné leur accord pour la poursuite du processus de Marseille et la mise en œuvre du Cadre de référence de la ville durable (RFSC).

Considérant que le prototype du RFSC devait être consolidé en accord avec les besoins des villes, les ministres ont décidé d’une nouvelle phase du projet en faisant tester l’outil RFSC par un large groupe de villes européennes. La Commission européenne a décidé de soutenir le projet en coorganisant la phase test avec la France et les présidences du Conseil de l’Union européenne.

Dans ce contexte, le Luxembourg a confirmé son engagement à promouvoir davantage ce processus d’élaboration du référentiel, en encourageant et en soutenant les villes et les acteurs urbains luxembourgeois désireux de participer.