Depuis le dernier Rapport sur la démographie, publié en 2008, la population de l’UE a franchi le seuil des 500 millions d’individus tout en continuant à se développer conformément à l’évolution déjà perceptible il y a deux ans. Le tableau démographique de l’UE a gagné en précision : la croissance est principalement alimentée par l’immigration, tandis que la population vieillit et se diversifie. L’influence de la crise économique est toujours difficile à évaluer.
En octobre 2006, dans sa communication intitulée "L’avenir démographique de l’Europe, transformer un défi en opportunité", la Commission a présenté ses points de vue sur les défis démographiques rencontrés par l’UE et sur les options pour les relever. La communication a exprimé sa confiance en la capacité de l’Europe à faire face aux changements démographiques et au vieillissement de la population en particulier, mais a également souligné la nécessité d’agir dans cinq secteurs clés : le renouveau démographique, l’emploi, la productivité, l’intégration des migrants et les finances publiques soutenables
Le troisième Rapport sur la démographie, que la Commission européenne a publié en collaboration avec Eurostat le 1er avril 2011, vise à fournir les derniers chiffres et données nécessaires pour un débat éclairé sur ces questions.
Outre la vue d’ensemble au niveau communautaire, les chiffres sont donnés, dans la mesure du possible, pour l’ensemble des 27 États membres de l’UE, permettant aux décideurs politiques et aux parties prenantes de comparer la situation de leur propre pays avec celle des autres États membres, de comprendre les caractéristiques spécifiques de leur pays et, si possible, d’identifier d’autres pays qui pourraient apporter d’intéressantes expériences dont on pourrait s’instruire.
Le rapport se compose de deux parties, d’une brève annexe sur la migration au cours de la récession et d’une annexe contenant des fiches par pays.
La partie I est consacrée aux tendances historiques et récentes concernant la fécondité, l’espérance de vie et la migration, qui sont les trois facteurs clés de l’évolution de la population. Elle inclut un examen de la structure de la population par âge et composition familiale.
La partie II se penche sur un phénomène de plus en plus important qui a été identifié dans une récente enquête Eurobaromètre : un nombre croissant de citoyens européens recherchent des opportunités au-delà des frontières de leur pays pour étudier, travailler, puiser leur inspiration et vivre des expériences, ce qui conduit à la création de différentes formes de liens par-delà les frontières nationales.
Des modèles nouveaux entraînent une légère augmentation de la fécondité
Des changements progressifs, mais néanmoins significatifs, touchent la population en Europe. Deux tendances positives principales émergent : une légère augmentation de la fécondité et une plus grande espérance de vie.
La très faible fécondité – inférieure à 1,3 enfant par femme – n’est plus de mise dans l’ensemble des États membres. Le chiffre le plus récent pour l’Europe des 27 s’est élevé à 1,6 et pourrait grimper à plus d’1,7 si les ajustements pour le report des naissances (les dénommés "effets de tempo") sont pris en considération. Ce petit ajustement ne compense pas le déficit par rapport au seuil de renouvellement de 2,1, mais pourrait contribuer à un ralentissement du taux de la baisse de la population à moyen/plus long terme, parallèlement à une possible augmentation de la fécondité à mesure d’un enrichissement des États membres de l’UE.
La progression modeste de la fécondité est le résultat de modèles quelque peu nouveaux en termes de schéma familial : des pays avec moins de mariages, davantage de concubinage, plus de divorces et une moyenne plus élevée de l’âge des femmes au moment de l’accouchement tendent à engendrer une fécondité plus élevée. Le changement des perceptions sociales quant au rôle du mariage et une plus grande fragilité des relations sont à l’origine d’un nombre plus élevé de naissances extraconjugales, y compris dans les familles monoparentales, ou d’une infécondité.
L’impact des politiques familiales sur ces tendances est difficile à évaluer dans la mesure où les facteurs culturels jouent un rôle important. Cependant, les données suggèrent que l’ajournement de la maternité à un âge plus avancé s’accompagne dans quelques pays (France, Danemark, Finlande et Pays-Bas par exemple) de taux de fécondité plus élevés et d’aides publiques relativement généreuses pour les parents. À l’autre extrémité de l’échelle, dans des pays comme la Roumanie, la Slovaquie et la Hongrie, un âge inférieur à l’accouchement n’est pas associé à un taux de fécondité élevé.
Cette situation serait également en phase avec les premiers éléments indiquant que la fécondité s’accroît encore avec la richesse, après des décennies de fécondité en berne alors que les pays s’enrichissaient.
Cette évidence émergente étaie la thèse selon laquelle il est nécessaire de disposer de meilleures politiques pouvant aider les parents à faire face aux contraintes d’une société moderne.
Le Luxembourg, qui avait un taux de fécondité de 1,9 enfant par femme en 2009 apparaît comme un des rares pays de l’UE dont le taux de fécondité n’a pas augmenté au cours des six dernières années. En 2003, le taux de fécondité enregistré était en effet de 1,62 enfant par femme.
Une structure de la population "vieillissante"
Bien qu’il soit difficile de prédire l’influence des politiques, une analyse de l’impact des changements dans la structure de la population est plus simple. Les faibles taux de fécondité ne constituent qu’un des deux aspects du phénomène, l’autre aspect étant une baisse du nombre des décès, ou en termes plus positifs, d’une hausse de l’espérance de vie. En 2009, l’âge moyen de la population était de 40,6 et il devrait atteindre, selon les prévisions, 47,9 ans d’ici 2060.
Les projections EUROPOP2008, préparées par Eurostat et présentées dans le précédent Rapport sur la démographie, indiquent que d’ici 2014, la population active (20-64) commencera à se contracter alors que d’importantes cohortes de "baby-boomers" nés immédiatement après la Seconde Guerre atteignent désormais la soixantaine et prennent leur retraite.
Le nombre d’individus âgés de 60 ans et plus au sein de l’UE croît actuellement de plus de deux millions chaque année, à peu près deux fois le taux observé jusqu’il y a encore trois ans. La population active vieillit également du fait de l’accroissement de la proportion des travailleurs plus âgés en activité par rapport aux groupes de travailleurs plus jeunes.
Chaque année, environ 5 millions d’enfants voient le jour dans l’Europe des 27 et plus de 2 millions de personnes immigrent de pays tiers. Les naissances dépassent les décès de plusieurs centaines de milliers de personnes chaque année tandis que l’immigration nette est nettement supérieure à un million. En conséquence, l’immigration représente la part la plus importante de la croissance de la population de l’UE.
En 2008, l’espérance de vie pour l’Europe des 27 était de 76,4 ans pour les hommes et de 82,4 ans pour les femmes. Les écarts parmi les États membres sont toujours très significatifs, allant de presque 13 ans pour les hommes à 8 ans pour les femmes.
La mortalité infantile en 2009 est aussi toujours relativement élevée dans certains pays tels que la Roumanie (10,1 ‰) et la Bulgarie (9,0 ‰), même si une baisse d’environ 50 % pour l’UE-27 a été enregistrée au cours des 15 dernières années. Le statut socio-économique semble jouer un rôle majeur, notamment dans certains pays d’Europe centrale. Par conséquent, en améliorant l’espérance de vie des catégories désavantagées, une hausse générale de l’espérance de vie globale devrait également se profiler.
Une évolution possible serait l’amélioration de l’espérance de vie en bonne santé, en retardant le moment auquel les conditions physiques commencent à se détériorer rapidement, reportant de ce fait la mort à un âge ultérieur. . Ce sujet important exige d’autres preuves et analyses.
Les politiques abordant le vieillissement de la population et la main-d’œuvre visent à permettre aux travailleurs plus âgés de rester actifs et productifs pendant une plus longue période de leur vie. L’un des avantages d’une population vieillissante est qu’elle offre plus de possibilités en termes de souplesse des dispositions au cours de la vie. Une plus longue vie active permet des périodes prolongées ou périodiques en matière d’éducation ; une plus grande flexibilité du temps de travail pendant les années d’effervescence où la maternité et les engagements professionnels coïncident ; une interruption de carrière temporaire quand il devient nécessaire de prendre soin de membres de la famille ; et une retraite productive via le volontariat et un engagement général dans la vie sociale.
L’Europe en mouvement
L’immigration, notamment en provenance des pays non membres de l’UE, pourrait fournir un sursis (provisoire) au vieillissement de la population, puisque la plupart des personnes émigrent principalement lorsqu’elles sont de jeunes adultes (25-34 ans). Alors que les groupes de jeunes étrangers entrent progressivement dans les cohortes nationales plus âgées, l’ensemble de la population rajeunit et la diversité s’accroît. Des niveaux sans précédent d’immigration provenant tant de pays tiers que de l’UE (mobilité intracommunautaire) au cours de la dernière décennie ont sensiblement augmenté la part d'habitants européens qui ne vivent pas dans leur propre pays natal ou dans leur milieu culturel.
Les États membres de l’UE accueillent environ 20 millions de ressortissants ne provenant pas de l’UE. 10 autres millions de ressortissants de l’UE vivent dans un autre État membre et environ 5 millions de ressortissants tiers sont devenus citoyens européens depuis 2001. Étant donné que la plupart des migrants sont relativement jeunes et sont arrivés assez récemment, ils contribuent notablement à l’ampleur de la main-d’œuvre de l’UE.
Parmi les États membres de l'UE, le pourcentage le plus élevé de citoyens étrangers dans la population se situait au Luxembourg où ces derniers représentaient 43 % de la population totale en 2010.
À l’avenir, la main-d’œuvre comptera de plus en plus de personnes provenant de l’immigration. Parmi les ressortissants de l’UE, outre le taux approximatif de 8 % de personnes résidant dans l’UE et nées à l’étranger, 5 % supplémentaires ont au moins un parent né à l’étranger, et cette catégorie continuera à croître. En 2060, les personnes de toute nationalité ayant au moins un parent né à l’étranger devraient représenter près d’un tiers de la population de l’UE. Un pourcentage encore plus important de la main-d’œuvre sera d’origine étrangère.
Ces tendances impliquent que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir que les immigrés aient l’opportunité de s’intégrer dans leur société d’accueil et, fondamentalement, de leur permettre de contribuer au marché du travail en utilisant pleinement leurs qualifications. Une population mobile peut être perçue comme un atout par les pays d’accueil. Dans la mesure où de plus en plus de gens recherchent une expérience à l’étranger, ils peuvent contribuer à une économie plus efficace et productive tout en renforçant leurs compétences personnelles.
Alors que les flux migratoires en provenance des pays non membres de l’UE et la mobilité entre États membres se sont intensifiés, une proportion croissante de la population active (15 % en 2008) est née à l’étranger ou a au moins un parent né à l’étranger.
L’évolution des schémas migratoires et de la mobilité en Europe rendent le sentiment national relatif à l’appartenance à une nation particulière plus diffus et complexe, en particulier dans le cas de la mobilité entre les États membres de l’UE. Bien que l’immigration traditionnelle à long terme, motivée par l’emploi, principalement masculine, soit toujours à l’ordre du jour, les femmes immigrantes sont de plus de plus présentes et sont désormais majoritaires dans certains États membres. Les flux de mobilité ont également changé : certains des principaux États membres traditionnels d’émigration sont devenus des pôles d’attraction pour les migrants.
La migration à grande échelle et le mélange des cultures ne sont évidemment pas un nouveau phénomène dans l’histoire de l’UE. Les flux passés ont eu un impact différent sur la taille et la structure de la population dans la plupart des États membres de l’UE et ils ont contribué à une perspective plus européenne parmi ses citoyens. Les immigrés souhaitent souvent conserver un attachement proche à leur pays d’origine, mais ces liens tendent à s’amenuiser au fil du temps.
L’intégration des immigrés à travers les générations s’effectue plutôt rapidement. Dans la plupart des pays disposant d’une proportion substantielle d’immigrés de la seconde génération, ceux-ci réussissent nettement mieux sur le plan de l’éducation tout comme sur le marché du travail que les immigrés de la première génération et presque aussi bien que les individus sans origine étrangère ; cela s’applique aux descendants des migrants provenant des autres États membres et des immigrés en provenance des pays non membres de l’UE. Néanmoins, même après trois générations, – le temps habituellement nécessaire pour une intégration totale – les descendants des migrants conservent un certain attachement aux pays de leurs ancêtres, par leur connaissance des langues étrangères par exemple.
Parallèlement à l’immigration et à la mobilité traditionnelles, il existe de nouvelles formes de mobilité. Les individus se déplacent à l’étranger, principalement dans d’autres États membres, pour des périodes plus courtes en vue de chercher du travail, de poursuivre leur formation ou pour toute autre opportunité de vie. Ces individus mobiles tendent à être de jeunes adultes instruits, dirigés vers l’extrémité supérieure de l’échelle professionnelle. Cette forme de mobilité est basée de plus en plus sur des préférences personnelles et des choix de vie, et pas seulement sur des opportunités économiques. La propension accrue à la mobilité pourrait être très bénéfique à l’UE en permettant une meilleure mise en adéquation des qualifications et des capacités linguistiques avec les offres d’emploi.
Les résultats d’une enquête Eurobaromètre mettent en évidence la présence d’un nombre varié et croissant de jeunes gens mobiles caractérisés par un intérêt commun pour ce qui se fait au-delà des frontières nationales. L’enquête Eurobaromètre indique également qu’une personne sondée sur cinq de l’UE a étudié ou travaillé dans un autre pays à un moment donné, vécu avec un conjoint d’un autre pays ou possède un bien immobilier à l’étranger.
La moitié de ces personnes sondées a des liens avec d’autres pays par ascendance ; l’autre moitié est le plus souvent jeune et instruite et effectue consciemment un choix de vie qui la met en contact avec d’autres pays. Ils partagent une forte volonté, sinon une propension à se déplacer à l’étranger, jusqu’à quatre fois plus que les personnes qui ne disposent d’aucune connexion avec un autre pays. Étant donné que ce phénomène est susceptible de devenir bien plus important à l’avenir, il est possible que les décideurs politiques souhaitent tenir compte de ses implications dans la planification de l’avenir socio-économique de la population européenne.
Avant la récession économique, l’engagement des États membres de l’UE à mettre en application les objectifs politiques inscrits dans le programme du traité de Lisbonne avait commencé à donner des résultats sous la forme de l’emploi des jeunes, des femmes, des travailleurs plus âgés et des migrants. Quand la récession est survenue, les premiers groupes à être affectés ont été les jeunes et les immigrés. Les gouvernements ont fait face à des difficultés croissantes en équilibrant soutien aux familles, consolidation des budgets, aide aux jeunes et aux immigrés sur un marché du travail en contraction, et en finançant les régimes de retraite.
Il est trop tôt pour tirer toute conclusion définitive concernant l’impact de la crise sur la fécondité et l’espérance de vie. L’expérience récente des récessions passées indique que la fécondité et la mortalité peuvent baisser légèrement dans un premier temps pour revenir à leurs niveaux antérieurs à la récession peu de temps après la fin de la crise.
Les nouvelles données d’Eurostat sur les permis de séjour mettent en lumière les raisons de l’immigration en provenance des pays non membres de l’UE. Les données disponibles montrent que la baisse de l’immigration est en grande partie due à une réduction de l’immigration pour des raisons professionnelles et familiales, alors que le nombre de permis de séjour délivrés pour les études et d’autres raisons a légèrement augmenté de 2008 à 2009.
En juin 2010, le Conseil européen a adopté la nouvelle stratégie Europe2020, laquelle définit une réorientation des politiques existantes depuis la gestion de la crise jusqu’aux objectifs à moyen et plus long terme pour favoriser la croissance et l’emploi et pour assurer la durabilité future des finances publiques. Ce dernier point est une condition préalable pour la cohésion sociale durable dans l’UE. La récession n’a pas amenuisé l’engagement des États membres à relever le défi démographique. Au contraire, cet engagement semble avoir été renforcé. La stratégie adoptée pour aborder la mutation démographique semble concorder avec la poussée globale de la nouvelle stratégie Europe 2020. Dans le sillage de la récession, et en dépit des mornes perspectives pour les finances publiques, la Commission européenne est convaincue que la dimension démographique mérite d’être entièrement prise en considération par les États membres lorsqu’ils formulent leurs stratégies de sortie de la récession actuelle.
La nécessité de mobiliser les possibilités démographiques de l’UE a été déjà soulignée en octobre 2006 dans la communication de la Commission sur l’avenir démographique de l’Europe. Cette communication a suggéré que le problème de la faible fécondité devrait être abordé en créant de meilleures conditions pour aider les familles et traiter le problème d’une contraction de la main-d’œuvre en relevant les taux d’emploi et les niveaux de productivité, en se fiant à l’immigration et à une meilleure intégration et, pour finir, en préservant la capacité à répondre aux besoins futurs d’une société vieillissante en créant des finances publiques durables. Il appartient aux États membres de décider de quelle manière réaliser leur potentiel. La communication a mis en évidence le type d’aide que l’UE peut apporter aux États membres en termes de coordination des politiques existantes. À la demande des États membres et avec l’appui du Parlement européen, ce processus est complété par les activités organisées sous l’égide de l’Alliance européenne pour les familles et de l’Année européenne du vieillissement actif désignée pour 2012.
Le succès de cette stratégie s’articule en grande partie autour de la capacité de l’UE à faire face aux principales transformations démographiques de cette prochaine décennie.
L’avenir de l’Europe dépend dans une large mesure de sa capacité à exploiter le grand potentiel des deux segments augmentant le plus rapidement au sein de sa population : les personnes âgées et les immigrés. Trois secteurs semblent essentiels pour relancer la croissance économique et parvenir à une plus grande cohésion sociale :
Parallèlement, l’Europe doit trouver les moyens de maintenir une plus grande productivité tout en se préparant à des niveaux croissants de dépenses liées au vieillissement en dépit de l’assèchement des finances publiques consécutif à la récession.
En ce qui concerne la situation du Luxembourg, le rapport note que le taux de fécondité est au-dessus de la moyenne européenne tandis que l’espérance de vie (qui est de 83,3 ans pour les femmes et de 78,1 ans pour les hommes) est proche de la moyenne européenne. Une tendance qui devrait se poursuivre selon les auteurs du rapport. Du fait de l’immigration, ils s’attendent à une croissance de la population de l’ordre de 39 % d’ici 2050, tandis que le ratio de dépendance des personnes âgées devrait être un des plus bas de l’UE d’ici 2050.
Cependant, les auteurs du rapport observent aussi que le taux d’emploi des femmes pourrait encore augmenter, réduisant de la sorte le fossé de 16 points qui existe entre les taux d’emploi des femmes et des hommes. Et ce sans compter qu’une large proportion de femmes travaillent à temps partiel. Le développement de crèches devrait permettre d’améliorer les choses en la matière.
Dans le rapport, les travailleurs âgés, dont le taux d’emploi est nettement plus bas que la moyenne européenne, sont identifiés comme une autre réserve importante en termes de main d’œuvre.
Quant à la productivité, qui est très élevée, elle pourrait permettre au pays, selon les auteurs du rapport, de continuer à attirer plus de travailleurs migrants à l’avenir. Ils notent enfin que la dette publique est à un niveau très bas mais que l’augmentation des dépenses en matière de pensions qui est prévue en raison du vieillissement de la population est importante aussi.