Conformément à la directive 2008/96/CE, des évaluations des incidences sur la sécurité routière doivent être effectuées pour démontrer les implications que les différentes alternatives de planification d’un projet d’infrastructure peuvent avoir pour la sécurité routière; ces évaluations devraient, en tant que telles, jouer un rôle important lorsqu’il s’agit de sélectionner les itinéraires. À titre de mesure complémentaire, des audits de sécurité routière sont prévus pour inventorier, de manière détaillée, les aspects dangereux d'un projet d'infrastructure routière. Enfin, la directive définit des règles et des procédures relatives à la gestion de la sécurité une fois la construction d'une voie terminée. Ces trois étapes visent à renforcer la sécurité des infrastructures routières sur le réseau routier transeuropéen.
La Commission a décidé de prendre des mesures à l’encontre des onze États membres concernés parce qu'ils n'ont pas pleinement transposé en droit interne la directive adoptée en 2008, alors qu'ils y étaient tenus avant le 19 décembre 2010.
L'absence de procédures adéquates pour l'évaluation des incidences sur la sécurité routière et les audits de sécurité routière pourrait compromettre la sécurité des infrastructures routières sur le réseau routier transeuropéen; il existe donc un risque potentiel pour les conducteurs et les passagers qui utilisent les routes concernées.