Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.interreg-4agr.eu
Dans son édition du 7 octobre 2011, le Trierischer Volksfreund fait le point sur le fonds Microprojets lancé dans le cadre du programme Interreg IV-A Grande Région en mai 2011.
L’idée de ce fonds est née de la volonté des autorités partenaires du programme de pouvoir financer des projets de petite envergure qui favorisent l’émergence de projets de proximité s’adressant directement aux populations de part et d’autre de la frontière.
Ce fonds vise donc les structures de petite taille (de type écoles, associations, asbl, petites communes etc.) dont les ressources financières et humaines sont insuffisantes pour mener et financer des projets INTERREG classiques mais dont les ambitions en matière de coopération transfrontalière n’en sont pas moins réelles.
Le fonds a pour vocation de soutenir des actions dans les domaines de la culture et du tourisme, du sport, de l’action sociale et de la santé, de l’éducation et de la jeunesse. L’intention est de "créer un sentiment d’appartenance au sein l’espace de coopération de la Grande Région".
En pratique, le microprojet doit être proposé par un partenariat frontalier composé au moins de deux partenaires de la Grande Région provenant de deux Etats membres du programme.
Conformément aux objectifs du programme INTERREG IV-A – Grande Région, le projet doit se dérouler à l’intérieur de la zone de coopération du programme INTERREG IV-A Grande Région et doit générer une plus-value transfrontalière. Le microprojet doit être "pilote, novateur et exemplaire" : l’intervention du FEDER a en effet vocation à jouer un rôle de levier, d’initier ou d’améliorer des actions de coopération frontalière.
Les projets cofinancés ne doivent pas excéder une durée de 12 mois, et, détail important, l’intervention au titre du FEDER se fait à hauteur de 80 %, le coût total du projet ne devant excéder 30 000 euros.
Ce que met en avant le Trierischer Volksfreund, témoignages à l’appui, c’est le fait que ce fonds ce caractérise par peu de bureaucratie, et ce pour soutenir la créativité. Pourtant, relève le quotidien, les demandes ne se bousculent pas à Metz, où le fonds est administré. "Seule une infime partie des 450 000 euros du fonds ont été utilisés", note en effet le journaliste. Une façon sans doute de lancer un appel du pied à tous les bénéficiaires potentiels de ce fonds microprojets…