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Traités et Affaires institutionnelles
Helle Thorning-Schmidt et Jean-Claude Juncker ont tous deux plaidé à Luxembourg pour que "la famille des 27" ne soit pas "divisée artificiellement"
28-11-2011


Le 28 novembre 2011, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a reçu à Luxembourg, pour une visite de travail, son homologue danoise, Helle Thorning-Schmidt. A l’issue d’une réunion de travail qu’ils ont qualifié d’excellente, les deux chefs de gouvernement ont esquissé en quelques minutes à la presse les sujets qu’ils ont abordés au cours de leurs discussions.Le Danemark assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne pendant le premier semestre de 2012

Les relations bilatérales sont excellentes, et c’est surtout d’Europe qu’ont parlé Jean-Claude Juncker et Helle Thorning-Schmidt. Le Danemark va en effet assurer à compter de janvier 2012 la présidence tournante du Conseil de l’UE. "Nous voulons une présidence efficace", a affirmé la Première-ministre danoise qui entend bien démontrer que l’UE avance et qu’elle prend des décisions malgré les turbulences. Parmi les priorités de la future présidence danoise, Helle Thorning-Schmidt a notamment évoqué les négociations sur le cadre financier pluriannuel, les améliorations du marché unique à travers le "Single Act" ou encore l’efficacité énergétique. Jean-Claude Juncker s’est dit "très confiant dans le succès de la future présidence danoise", même s’il a reconnu qu’elle serait "immensément difficile".

Jean-Claude Juncker a reçu Helle Thorning-Schmidt à Luxembourg le 28 novembre 2011Le Premier ministre luxembourgeois, qui est aussi le président de l’Eurogroupe, a fait le point avec Helle Thorning Schmidt sur les sujets qui seront à l’ordre du jour du prochain Conseil européen du 9 décembre 2011, mais aussi sur la réunion de l’Eurogroupe qu’il présidera le 29 novembre, après avoir rencontré Herman Van Rompuy, José Manuel Barroso et Mario Monti. Il a donc dressé un état des lieux sur des sujets comme le versement de la 6e tranche de l’aide à la Grèce, sur l’EFSF, mais aussi les changements de traité qui sont en discussion.

Dans ce contexte de crise qui n’affecte pas seulement la zone euro, mais l’UE toute entière, Helle Thorning-Schmidt et Jean-Claude Juncker ont appel tous deux avec vigueur à "ne pas accepter de divisions qui ne sont pas nécessaires" entre les Etats membres de l’UE, à "ne pas approfondir les différences entre les membres de la zone euro et ceux de l’UE". "La famille des 27 ne doit pas être divisée artificiellement", a lancé ainsi Jean-Claude Juncker.