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Entreprises et industrie - Emploi et politique sociale
Dans sa réponse à une consultation de la Commission sur l’avenir de la politique industrielle, la CES appelle l’UE à "passer à l’action"
27-08-2012


En mai 2012, la Commission européenne lançait une consultation sur l’avenir de la politique industrielle de l’UE. La Confédération européenne des syndicats (CES) a saisi l’occasion pour faire part de ses revendications et pour appeler l’UE à agir en matière de restructurations et d’anticipation du changement ainsi que d’un agenda industriel favorisant les industries nouvelles, les produits et les services durables afin de garantir les emplois de demain.

"Un des éléments clés de toute politique industrielle est de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée et bien formée pour produire des biens et des services de qualité. Et pourtant, la stratégie de l’UE pour l’emploi est axée sur des réformes du marché du travail qui mènent à davantage de flexibilité et à une précarité accrue affectant directement l’objectif de mise à niveau des compétences et de recyclage de la main-d’œuvre", explique la CES dans la réponse qu’elle a livrée dans le cadre de cette consultation.

La CES s’est attachée à définir les orientations de l’industrie en tenant compte de l’efficacité énergétique et de l’utilisation rationnelle des ressources ainsi que la manière de financer cet agenda de politique industrielle.

"Des politiques macroéconomiques durables et progressistes constituent la base des services publics comme des entreprises opérant en Europe. La CES répète une nouvelle fois que l’austérité ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas davantage demain : cette politique va à l’encontre du but recherché et a échoué. L’opinion selon laquelle un assainissement budgétaire rapide rétablira la confiance et poussera les taux d’épargne à la baisse se révèle une fois encore être un mythe… Au lieu d’une concurrence pour l’emploi entre États membres, l’Europe a besoin d’investir pour sortir de la crise : des investissements structurels plutôt que des réformes structurelles", insiste la CES.