Principaux portails publics  |     | 

Budget de l'Union européenne
L’ADR prend position dans le débat sur le cadre financier pluriannuel 2014-2020 et s’oppose à une hausse du budget de l’UE
10-10-2012


Dans un communiqué diffusé le 10 octobre 2012, l’ADR prend position dans le contexte des âpres négociations qui sont en cours en vue d’établir le cadre financier pluriannuel de l’UE pour la période 2014-2020.

Alors que Commission et Parlement européen demandent une hausse du budget, ce en quoi ces deux institutions sont soutenues par certains Etats membres, d’autres pays exigent que le budget reste constant à valeur nominale et qu’en aucun cas il ne dépasse 1 % du PIB de l’UE, résument les représentants de l’ADR.

Ils évoquent notamment la sortie du Premier ministre britannique David Cameron qui a annoncé dans un entretien accordé au Sunday Telegraph daté du 7 octobre 2012 qu’il était prêt à opposer son veto à toute tentative "scandaleuse" d’augmentation du budget. "Il ne serait pas acceptable de prélever de grosses quantités d'argent auprès des contribuables des pays européens pour alimenter un budget central en progression", a-t-il indiqué, "et c'est pourquoi nous allons nous battre très durement contre ça, tout comme nous allons nous battre très durement et nous ne baisserons pas les bras, pas du tout, sur le rabais britannique"."Ce serait scandaleux de voir de grosses augmentations du budget européen alors que nous devons faire des coupes dans le budget national", a-t-il insisté.

L’ADR se range dans le même camp, jugeant qu’une hausse du budget de l’UE est "hors de question à un moment où tous les Etats membres doivent faire des économies". Et le parti appelle le gouvernement à veiller à ce que la hausse de la contribution luxembourgeoise au budget européen ne soit proportionnellement pas plus grande que celles d’autres pays. "Si nécessaire, le Luxembourg doit renégocier sa contribution", plaident  les représentants de l’ADR.

L’ADR prend aussi position par rapport à l’éventuelle introduction d’une taxe sur les transactions financières pour les pays de la zone euro, une idée qui circule de façon informelle et selon laquelle cette TTF servirait à abonder un budget propre à la zone euro. Du point de vue de l’ADR, l’introduction d’une TTF serait une catastrophe pour la place financière luxembourgeoise si elle n’était pas introduite simultanément dans le monde entier. Aussi, l’ADR affirme clairement que l’introduction d’une TTF pour les pays de la zone euro est hors de question. Et le parti appelle le gouvernement à prendre clairement position sur la question tout en revendiquant le maintien de la souveraineté du Luxembourg sur de telles questions.