Le 15 mai 2013 se tenait à Bruxelles la Conférence des donateurs pour le développement du Mali, un événement auquel ont participé des délégations de 108 pays, parmi lesquels de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement africains, et qui était organisé à l’initiative des présidents de la Commission européenne, de la République française et de la République du Mali.
José Manuel Barroso, président de la Commission, et Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, ont eu l’occasion d’y témoigner de l’engagement de l’UE au Mali. Un engagement à la fois sécuritaire et politique, mais aussi humanitaire.
A l’occasion de cette conférence, le Mali a soumis à ses potentiels donateurs son Plan de relance durable du Mali pour les années 2013-14, qui comprend un train de mesures à court terme, mais aussi des réformes à moyen et long termes. Les autorités maliennes veulent à travers ce plan jeter les bases d’une meilleure gouvernance et tirer les leçons du passé qui sont à la base de la crise devenue apparente en 2012.
Les engagements de l’ensemble des donateurs pour accompagner ce plan de relance s’élèvent à 3,25 milliards d’euros.
Le Luxembourg était représenté par son ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Marc Spautz, qui a pu confirmer une aide humanitaire de 3 millions d’euros pour 2013, un soutien aux élections via un panier commun du PNUD à hauteur d’un million d’euros, et une continuation de son aide au développement dans les secteurs sociaux de base et notamment à travers les entités décentralisées.
Dans son intervention le ministre Spautz a souligné qu’avec "la feuille de route et l’instauration de la Commission nationale de dialogue et de réconciliation, tous les éléments sont désormais réunis pour permettre au Mali de sortir de la crise sécuritaire et humanitaire, mais aussi politique et institutionnelle". Pour le ministre luxembourgeois, "la tenue d’élections crédibles sur l’ensemble du territoire malien fait partie de cette sortie de crise".