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Statistiques
La population européenne s’est accrue avant tout grâce au solde migratoire de 1,1 million de personnes en 2012 selon Eurostat, soit une hausse de 0,22 % dans l’UE, alors qu’au Luxembourg, elle augmentait de près de 2,3 %
20-11-2013


EurostatEntre janvier 2012 et janvier 2013, la population européenne s'est accrue de 1,1 million de personnes, soit un taux de croissance annuel de +2,2 pour 1 000 habitants selon les derniers chiffres communiqués le 20 novembre 2013 par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne. Au 1er janvier 2013, la population de l'UE était ainsi estimée à 505,7 millions de personnes, contre 504,6 millions un an plus tôt. Selon l’office européen des statistiques, cette hausse résulte d'un accroissement naturel de la population de 0,2 million (+0,4 ‰) et d'un solde migratoire de 0,9 million (+1,7 ‰).

En 2012, 5,2 millions de bébés sont nés dans l'UE. Le taux brut de natalité a été de 10,4 naissances pour 1 000 habitants, stable par rapport à 2011. Les taux de natalité les plus élevés ont été observés en Irlande (15,7 ‰), au Royaume-Uni (12,8 ‰), en France (12,6 ‰), en Suède (11,9 ‰) ainsi qu’à Chypre (11,8 ‰), et les plus faibles en Allemagne (8,4 ‰), au Portugal (8,5 ‰), en Grèce et en Italie (9 ‰ chacun) ainsi qu’en Hongrie (9,1 ‰). Au Luxembourg, le taux de natalité atteignait 11,3 ‰ en 2012, légèrement au-dessus de la moyenne de l’UE.

La même année, ce sont 5 millions de décès qui ont été enregistrés dans l'UE. Le taux brut de mortalité était ainsi de 9,9 décès pour 1 000 habitants en 2012, comparé au taux de 9,6 ‰ enregistré en 2011. Les taux de mortalité les plus élevés ont été constatés en Bulgarie (15 ‰), en Lettonie (14,3 ‰), en Lituanie (13,7 ‰), en Hongrie (13 ‰), en Roumanie (12,7 ‰) ainsi qu’en Croatie (12,1 ‰). Les plus faibles l’ont été en Irlande (6,3 ‰), à Chypre (6,6 ‰), au Luxembourg (7,3 ‰), à Malte (8,1 ‰) et aux Pays-Bas (8,4 ‰).

En conséquence, note Eurostat, la plus forte croissance naturelle de la population (c'est-à-dire la différence entre les naissances vivantes et les décès pour 1000 habitants) a été enregistrée en Irlande (+9,5 ‰), loin devant Chypre (+5,2 ‰), le Luxembourg (+4 ‰), la France et le Royaume-Uni (+3,8 ‰ chacun). Douze États membres ont enregistré une croissance naturelle négative, les plus fortes baisses ayant été observées en Bulgarie (-5,5 ‰), en Lettonie (-4,5 ‰), en Hongrie (-3,9 ‰), en Lituanie (-3,5 ‰), en Roumanie (-2,7 ‰) ainsi qu'en Allemagne (-2,4 ‰).

En 2012, les mouvements migratoires ont expliqué environ 80 % de l'augmentation de la population de l'UE poursuit l’office statistique. En termes relatifs, les soldes migratoires positifs les plus importants ont été constatés au Luxembourg (+18,9 ‰), à Malte (+7,4 ‰), en Italie (+6,2 ‰), en Suède (+5,4 ‰) et en Autriche (+5,2 ‰), tandis que l'Irlande (-7,6 ‰), la Lituanie (-7,1 ‰), la Lettonie (-5,8 ‰), l’Estonie (-5,7 ‰), la Grèce (-4 ‰), le Portugal (-3,6 ‰) et l’Espagne (-3,5 ‰) ont enregistré les soldes migratoires négatifs les plus élevés.

Eurostat conclut donc que la population a augmenté dans dix-sept États membres et a baissé dans onze. Les hausses relatives les plus importantes ont été observées au Luxembourg (+23 ‰), à Malte (+9,1 ‰), en Suède (+7,7 ‰), au Royaume-Uni (+6,2 ‰), en Belgique (+6 ‰) ainsi qu’en Autriche (+5,2 ‰), et les baisses les plus marquées en Lituanie (-10,6 ‰), en Lettonie (-10,3 ‰), en Estonie (-6,8 ‰), en Bulgarie (-5,8 ‰), en Grèce (-5,5 ‰) et au Portugal (-5,2 ‰).