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Economie, finances et monnaie - Traités et Affaires institutionnelles
Le Premier ministre Xavier Bettel chez Herman Van Rompuy et François Hollande pour expliquer les positions luxembourgeoises en vue du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 qui traitera entre autres de l’échange automatique d’informations
16-12-2013


bettel-van-rompuy-131216-sip-thierry-monasseLe Premier ministre Xavier Bettel a effectué une visite de travail auprès du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le 16 décembre 2013 à Bruxelles. Lors d’un déjeuner de travail, Xavier Bettel et Herman Van Rompuy ont préparé le prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des 19 et 20 décembre 2013. Le Premier ministre luxembourgeois s'est rendu ensuite à Paris, où il a été reçu au palais de l’Élysée par le président de la République française, François Hollande. Outre les principaux dossiers de l’actualité politique européenne et internationale, dont aussi la préparation du Conseil européen, Xavier Bettel et François Hollande ont fait le point sur les relations bilatérales.

D’après les propos de Xavier Bettel recueillis par le journaliste du Tageblatt, Serge Kennerknecht, les deux entrevues ont été "concentrés sur les faits, fructueuses et honnêtes". Il a importé à Xavier Bettel d’exposer à ses interlocuteurs la position du Luxembourg sur des dossiers comme l’Union bancaire, l’échange automatique d’informations, la place financière de Luxembourg et l’Ukraine. Pour le Luxembourg, le temps pour une extension de l’échange informatique d’informations n’est pas encore venu dans la mesure où "les travaux avec les pays tiers n’ont pas encore produit un résultat qui suffirait aux circonstances définies par le Conseil européen pour l’adoption de la directive révisée", comme le ministre des Finances Pierre Gramegna l’a dit au Conseil ECOFIN du 10 décembre 2013.

bettel-hollande-presidence-francaiseLa journaliste Joëlle Merges du Wort cite Xavier Bettel avec une expression germanique : "Die Sache ist noch nicht gegessen". Autrement dit, "Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines." Il n’est pas sûr que le Luxembourg arrive à faire prévaloir lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 sa position qui demande des résultats dans les négociations avec la Suisse, Andorre, Saint-Marin, Monaco et le Liechtenstein. Or, c’est pour le respect de cette condition que Xavier a plaidé tant à Bruxelles qu’à Paris. Que la France et d’autres partenaires dans l’UE interprètent cette position comme si le Luxembourg était un repaire pour les fraudeurs fiscaux irrite le Premier ministre. "J’ai expliqué que l’on ne peut pas tout mélanger", est-il cité par Joëlle Merges.