Au cours du troisième trimestre 2013, le PIB de la zone euro a progressé de 0,1 % et celui de l’UE de 0,2 % par rapport au trimestre précédent, selon les deuxièmes estimations publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Au cours du deuxième trimestre 2013, les taux de croissance avaient été respectivement de +0,3 % et +0,4 %.
En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a diminué de 0,4 % dans la zone euro et a augmenté de 0,1 % dans l'UE au troisième trimestre 2013, après respectivement -0,6 % et -0,1 % au trimestre précédent.
Au troisième trimestre 2013, le PIB des États-Unis a crû de 0,7 % par rapport au trimestre précédent (après +0,6 % au deuxième trimestre 2013). Par rapport au même trimestre de l'année précédente, le PIB a augmenté de 1,6 % (après +1,6 % au trimestre précédent).
Cette deuxième estimation est conforme aux attentes des analystes et traduit le manque de vigueur de la reprise au sein de la zone euro, officiellement sortie de récession au trimestre précédent.
Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles pour le troisième trimestre 2013, la Roumanie (+1,6 %) ainsi que la Lettonie (+1,2 %) ont enregistré les plus forts taux de croissance par rapport au trimestre précédent, suivies de la Hongrie et du Royaume-Uni (+0,8 % chacun). Des baisses ont été enregistrées à Chypre (-0,8 %), en République tchèque (-0,5 %) ainsi qu'en France et en Italie (-0,1 % chacun).
Pour le Luxembourg, il n’y a pas encore de données disponibles pour le 3e trimestre 2013. Avec un PIB en hausse de 0,3 %, la Belgique et l’Allemagne ne progressent eux aussi que lentement.
Au cours du troisième trimestre 2013, la dépense de consommation finale des ménages a augmenté de 0,1 % dans la zone euro et de 0,2 % dans l'UE (après +0,2 % dans les deux zones au trimestre précédent).
La formation brute de capital fixe a progressé de 0,4 % dans la zone euro et de 0,6 % dans l'UE (après respectivement +0,2 % et +0,3 %).
Les exportations ont crû de 0,2 % dans la zone euro et sont restées stables dans l’UE (après +2,1 % dans les deux zones).
Les importations ont augmenté de 1 % dans la zone euro et de 0,9 % dans l'UE (après +1,6 % et +1,5 %).
Dans la zone euro, la contribution de la dépense de consommation finale des ménages à la croissance du PIB a été neutre, alors qu’elle a été positive dans l’UE (+0,1 point de pourcentage).
La formation brute de capital fixe a contribué de manière positive dans les deux zones (+0,1 pp).
La contribution positive des variations de stocks (+0,3 pp dans la zone euro et +0,4 pp dans l’UE28) a été contrebalancée par la contribution négative du commerce extérieur (respectivement -0,3 pp et -0,4 pp).