En 2012, l’énergie provenant de sources renouvelables a contribué, selon les estimations, à hauteur de 14,1 % à la consommation finale brute d’énergie de l’UE, contre 8,3 % en 2004, première année pour laquelle cette donnée est disponible, et 13 % en 2011.
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie est l’un des indicateurs clés de la stratégie Europe 2020.
Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des différences dans les situations de départ ainsi que du potentiel d’énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre.
Ces données, publiées le 10 mars 2014 par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, soulignent le développement des sources d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique de l’UE et des États membres.
Depuis 2004, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie s’est accrue dans tous les États membres.
Au cours de cette période, les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Suède (de 38,7 % en 2004 à 51 % en 2012), au Danemark (de 14,5 % à 26 %), en Autriche (de 22,7 % à 32,1 %), en Grèce (de 7,2 % à 15,1 %) et en Italie (de 5,7 % à 13,5 %).
Les plus fortes proportions d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie ont été observées en 2012 en Suède (51 % de la consommation énergétique provenait d’énergies renouvelables), en Lettonie (35,8 %), en Finlande (34,3 %) ainsi qu’en Autriche (32,1 %), et les plus faibles à Malte (1,4 %), au Luxembourg (3,1 %, + 0,2 % depuis 2011, alors que l’objectif est de 11 % en 2020), au Royaume-Uni (4,2 %) et aux Pays-Bas (4,5 %).
En 2011, l’Estonie avait été le premier État membre à parvenir à son objectif national Europe 2020 et, en 2012, la Bulgarie, l’Estonie et la Suède ont chacun déjà atteint leur objectif 2020 (respectivement fixé à 16 %, 25 % et 49 %).