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Entreprises et industrie - Recherche et société de l'information
Dans son tableau de bord 2014 des investissements en R&D industrielle, la Commission européenne pointe leur croissance timide en 2013 dans l’UE
04-12-2014


La Commission européenne a publié le 5 décembre 2014 son tableau de bord 2014 sur les investissements en Recherche et Développement (R&D) industrielle, qui analyse les 2 500 principales entreprises au niveau mondial, représentant environ 90 % du volume des dépenses en R&D des entreprises.La Commission européenne a présenté le 4 décembre 2014 l'édition 20104 de son tableau de bord des investissements dans la R&D industrielle

Le tableau de bord de l’Union européenne sur les investissements en R&D industrielle est publié chaque année par la Commission européenne (DG Recherche et innovation et Centre commun de recherche). Le tableau de bord 2014 est basé sur un échantillon de 2 500 entreprises. Il rassemble les indicateurs clés des entreprises sur la R&D et l'économie correspondant à leurs derniers comptes publiés. Il mesure la valeur totale de leurs investissements en R&D, financés par leurs fonds propres, quel que soit le lieu des activités de R&D. Le tableau couvre des entreprises qui ont investi plus de 15,5 millions d'euros dans la R&D en 2013. Ces entreprises sont basées dans l'UE (633), aux États-Unis (804), au Japon (387) et dans d'autres pays comme la Chine (199), Taïwan (104), la Corée du Sud (80) et la Suisse (62). Grâce à la base de données constituée par les tableaux de bord contenant des informations sur les entreprises qui ont investi le plus dans la R&D depuis 2003, il est possible d'analyser le comportement et les performances des entreprises sur des périodes plus longues.

L'enquête 2014 de l’UE sur les tendances en matière d'investissements en R&D industrielle est basée sur un échantillon plus large formé par les 1 000 principaux investisseurs dans la R&D situés dans l'UE.

Les investissements en R&D des entreprises basées dans l'UE ont crû de 2,6 % en 2013, une progression bien inférieure à celle observée en 2012

Il en ressort que les investissements en R&D des entreprises basées dans l'UE ont crû de 2,6 % en 2013, malgré la conjoncture économique défavorable. Ce rythme de progression est toutefois très nettement inférieur à celui enregistré l'année précédente (6,8 %). Il se situe également en dessous de la moyenne mondiale en 2013 (4,9 %) et de celui des entreprises basées aux États-Unis (5 %) et au Japon (5,5 %).

Selon ce rapport, les 633 entreprises basées dans l'UE ont investi 162,4 milliards d'euros dans la R&D en 2013, alors que les 804 entreprises basées aux États-Unis y ont investi 193,7 milliards d'euros et les 387 entreprises japonaises 85,6 milliards d'euros.

Le constructeur automobile européen Volkswagen occupe la tête du classement mondial pour la deuxième année consécutive, avec un volume total d'investissement dans la R&D de 11,7 milliards d'euros (soit une hausse de 23,4 %). Samsung (Corée du Sud) et Microsoft (États-Unis) occupent, respectivement, les deuxième et troisième places.

Le secteur automobile, dans lequel les investissements ont continué d'augmenter (de 6,2 %), représente un quart des investissements en R&D réalisés par les entreprises figurant dans le tableau de bord de l'UE. Par ailleurs, les secteurs de la haute technologie comme le secteur pharmaceutique et le secteur du matériel et de l'équipement informatiques ont connu une croissance plus faible et ont fait baisser la moyenne globale des investissements dans la R&D en Europe.

Les entreprises figurant dans le tableau de bord ont employé 48 millions de personnes dans le monde en 2013. Au cours des huit dernières années (2005-2013), les entreprises basées dans l'UE ont enregistré une progression de l'emploi de 18,2 %, sous l'impulsion des secteurs où l'intensité de la R&D est plus forte. Cette tendance reste marquée, malgré la légère baisse (0,6 %) de l'emploi qu'ont connue les entreprises de l'UE l'année dernière.

En ce qui concerne les entreprises basées dans l'UE, 97 % des investissements dans la R&D proviennent d'entreprises situées dans dix pays. Les performances globales dépendent largement d'entreprises situées dans trois pays: l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, qui représentent plus des deux tiers des investissements. En Allemagne et au Royaume-Uni, les investissements des entreprises ont continué d'enregistrer un taux de croissance (respectivement 5,9 % et 5,2 %) supérieur à la moyenne, alors qu'ils ont diminué en France (-3,4 %).

La diminution des investissements dans quelques grandes entreprises de l'UE a particulièrement touché le taux d'investissement dans la R&D des pays concernés. C'est le cas de Nokia (-17,1 %) ou de STMicroelectronics (-19,2 %), qui ont eu des répercussions significatives sur l'investissement global en Finlande (-11,6 %) et aux Pays-Bas (-0,1 %), deux des dix pays européens où l'investissement en R&D des entreprises est le plus fort.

Par ailleurs, les entreprises figurant dans le tableau de bord et basées dans certains pays de l'UE ont enregistré un taux d'investissement dans la R&D supérieur à la moyenne mondiale: l'Irlande (13,6 %) et l'Italie (6,4 %), ou supérieur à la moyenne de l'UE: l'Espagne (4,4 %).

Six entreprises ayant leur siège au Luxembourg figurent au TOP 2500 des entreprises ayant le plus investi dans la R&D dans le monde

La première entreprise citée pour le Luxembourg est ArcelorMittal, qui est au 126e rang européen, et au 425e rang mondial, largement bien moins classé que dans le tableau de bord 2012, où ArcelorMittal figurait au 90e rang européen et au 350e rang mondial.

Le géant de la sidérurgie, dont le chiffre d’affaire a atteint 57,6 milliards d’euros en 2013, en chute de 5,7 % sur un an malgré une très faible hausse de 0,6 % sur les trois dernières années, a affiché des bénéfices de l’ordre de 547 millions d’euros en 2013, soit 130,7 % plus bas qu’en 2012 et en chute de 40,6 % sur les trois dernières années. ArcelorMIttal avait 232 000 employés en 2013, un chiffre stable par rapport à 2012, mais en baisse de 5,4 % sur 3 ans.

Les investissements d’ArcelorMittal dans la R&D ont représenté 195,8 millions d’euros en 2013, ce qui représente une baisse de 5,3 % sur un an et de 5,7 % sur trois ans. Les investissements dans la R&D ont représenté 0,3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, ce qui reste constant par rapport au tableau de bord 2012.

Le site Internet de l’entreprise indique employer 1300 chercheurs à plein temps dans onze laboratoires répartis dans le monde. Ils se situent majoritairement en Europe, Esch/Alzette en accueillant un, ainsi que Gandrange et Maizières, dans la Lorraine voisine.

On trouve ensuite, classée au  265e rang dans l’UE et au 872e rang mondial, la société Tenaris, qui a nettement progressé dans le classement par rapport au tableau de bord 2012 où elle était classée au 315e rang dans l’UE. Entreprise sidérurgique spécialisée dans la fabrication et la distribution de tubes d’acier sans soudures qui servent notamment dans l’industrie pétrolière et gazière, Tenaris a un rôle leader dans ce secteur et est présente dans le monde entier, comme en témoigne une carte illustrant la présentation que la société fait d’elle-même. Une carte sur laquelle Luxembourg, où la société a son siège social, n’est toutefois pas représenté.

En 2013, les ventes de Tenaris ont représenté 7,86 milliards d’euros, un chiffre en hausse de 8,6 % par rapport à 2012, et de 10 % sur trois ans. Les bénéfices ont atteint 1,7 milliards d’euros en 2013, en hausse de 24,4 % par rapport à 2012 et de 9,1 % sur trois ans. La société Tenaris employait en 2013 26 673 personnes dans le monde, un chiffre en baisse de 1,1 % par rapport à l’année précédente, mais en hausse de 5,7 % sur trois ans.

Les dépenses dans la R&D ont représenté en 2013 76,6 millions d’euros, un chiffre en hausse de 27,2 % par rapport à 2012 et de 17,7 % sur les trois dernières années. La part des investissements dans la R&D s’élève à 1 % du chiffre d’affaires. Mais il convient de noter que les activités de R&D se concentrent dans quatre centres de recherche situés en Argentine, au Brésil, au Mexique et, pour le seul centre européen de l’entreprise, en Italie.

Stabilus, leader mondial pour la fourniture de vérins à gaz et d'amortisseurs hydrauliques, apparaît en 539e position dans le classement UE et en 2020e position au classement mondial. Sur le site Internet de l’entreprise, Luxembourg est présenté comme un des sept "sites de production" de l’entreprise en Europe, l’adresse indiquée étant située dans le quartier d’affaires du Kirchberg.

Cette entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 460 millions d’euros en 2013, en hausse de 3,7 % par rapport à 2012, pour des bénéfices atteignant 35,3 millions d’euros en 2013, en hausse de 13,3 % sur un an. Stabilus employait 3712 personnes en 2013, un chiffre en hausse de 5,5 % sur un an.

Les dépenses dans la R&D ont représenté 22,6 millions d’euros en 2013, un chiffre en hausse de 18,4 % par rapport à 2012. La part des investissements dans la R&D s’est élevée à 4,9 % en 2013.

3W Power est une holding dont le siège social est au Luxembourg et qui détient le groupe AEG Power Solution, lequel est actif dans le monde entier. Cette entreprise qui opère dans le domaine de l’énergie alternative se classe au 583e rang dans l’UE et au 2284e rang mondial.

Le chiffre d’affaires était de 271 millions en 2013, en baisse de 29,3 % sur un an, tandis que les bénéfices étaient de – 65,5 millions, en baisse de 66,6 % par rapport à 2012 et de 19,7 % sur trois ans. 3W Power employait 1521 personnes, un chiffre qui a baissé de 6,2 % en un an.

3W Power a investi 18,3 millions d’euros dans la R&D en 2013, un chiffre en hausse de 10,5% par rapport à 2012. La part investie dans la R&D représente 6,8 % du chiffre d’affaires.

SAF-Holland arrive en 613e position dans le classement UE et 2413e dans le classement mondial. Cette société anonyme d’ingénierie industrielle a son siège social à Luxembourg, dont il est toutefois difficile de trouver la trace sur le site Internet de la société qui est  basée en Allemagne, et s’appuie sur plusieurs filiales opératives qui sont actives dans le monde entier, la spécialité de cette entreprise consistant dans la fabrication d’essieux et de châssis pour les camions et remorques, mais aussi de matériel ferroviaire.

Le chiffre d’affaires de SAF-Holland était de 857 millions d’euros en 2013, en baisse de 0,3 % par rapport à 2012, mais en hausse de 10,7 % sur trois ans. Les bénéfices, de l’ordre de 49,4 millions d’euros, ont connu une hausse de 8,5 % sur un an et de 16,9 % sur trois ans.

16,4 millions d’euros ont été investis dans la R&D en 2013, un chiffre en hausse de 0,5 % par rapport à 2012 et de 13,1 % sur trois ans. La part investie dans la R&D est de l’ordre de 1,9 % du chiffre d’affaires.

Samsonite arrive en 617e position sur le classement UE et en 2432e position au classement mondial. Cette entreprise spécialisée dans la bagagerie a son siège social au Luxembourg.

Le chiffre d’affaires de Samsonite était de 1,47 milliard d’euros en 2013, un chiffre en hausse de 15 % sur un an et  18,8 % sur trois ans, pour un bénéfice de 204 millions d’euros en 2013, soit une hausse de 20,7 % sur un an, mais une baisse de 19,7 % sur trois ans. Samsonite employait 8085 personnes dans le monde en 2013, soit 14,4 % de plus qu’en 2012.

Les dépenses dans la R&D ont représenté 16,2 millions d’euros en 2013, soit 53,2 % de plus qu’en 2012. L’intensité de R&D est donc de 1,1 %.

A ces six grands, on peut ajouter neuf entreprises ayant leur siège au Luxembourg et qui figurent dans le TOP 1000 des entreprises ayant le plus investi dans la R&D dans l’UE

Aperam SA, active dans la métallurgie et l’exploitation minière et spécialisée dans l’acier inoxydable, se classe au 652e rang dans l’UE en termes d’investissement dans la R&D. On retrouve dans sa direction les Mittal père et fils, la famille Mittal possédant plus de 40 % de cette entreprise dont le siège social est à Luxembourg. C’est toutefois en région parisienne que se situe le siège d’Aperam Stainless Europe, tandis que les installations de production sont réparties entre la Belgique, la France et le Brésil. Le PED de Rodange abrite aussi une équipe d’Aperam.

Le chiffre d’affaires de la société était de 3,7 milliards d’euros en 2013, en baisse de 2,7 % par rapport à 2012 et de 3 % sur trois ans. Les pertes ont atteint 8,7 millions d’euros en 2013, les bénéfices ayant donc connu une chute de 88,3 % sur un an. Aperam employait en 2013 9533 personnes dans le monde, un chiffre en baisse de 2,9 % sur un an.

En 2013, Aperam a dépensé 14,5 millions d’euros en R&D, un chiffre stable par rapport à l’année précédente et en baisse de 1,6 % sur trois ans. La part investie dans la recherche est de 0,4 % du chiffre d’affaires.

Oriflame Cosmetics est au 688e rang européen. Ce géant de la cosmétique fondé en Suède, où il est encore très clairement implanté, est présent dans 60 pays du monde et a son siège social au Luxembourg et en Suisse.

Le chiffre d’affaires de cette entreprise était en 2013 de 1,4 milliard d’euros, en baisse de 5,5 % par rapport à 2012 et de 2,4 % sur trois ans. Les bénéfices représentaient 136,6 millions d’euros, en baisse de 22 % par rapport à 2012 et de 4,6 % sur trois ans. Oriflame Cosmetics employait 7340 personnes en 2013, un chiffre en baisse de 1,7 % par rapport à 2012.

Les dépenses en R&D ont atteint 12,9 millions d’euros en 2013, affichant une hausse de 1,7 % sur un an et 2 % sur trois ans. La part investie dans la R&D représentait 0,9 % du chiffre d’affaires. Les deux principaux sites où sont installées les équipes en charge de la recherche et du développement sont situés à Stockholm et à Dublin. L’entreprise dit employer plus de "100 scientifiques" dans ses centres de R&D.

Subsea 7, entreprise parapétrolière spécialisée dans la conception, la fabrication et la mise en œuvre d’infrastructures sous-marines pour les champs pétroliers et gaziers offshore, est classée au 726e rang dans le classement européen. Cette société est enregistrée au Luxembourg, où elle a une adresse route d’Esch.

Le chiffre d’affaires de cette société a été de 4,56 milliards d’euros en 2013, stable par rapport à 2012 et en hausse de 38,5 % sur trois ans. Les bénéfices ont atteint 404,6 millions d’euros en 2013, ce qui a représenté une baisse de 31 % sur un an, et une hausse de 8,7 % sur trois ans. Le tableau de la Commission ne donne pas de chiffres sur le nombre d’emplois.

En 2013, Subsea 7 a investi 11,7 millions d’euros dans la R&D, ce qui représente une baisse de 7,5 % sur un an, mais s’inscrit dans le cadre d’une hausse de 45,7 % de ces dépenses sur les trois dernières années. La part investie dans la R&D a représenté environ 0,3 % du chiffre d’affaires.

L’Occitane international SA, autre géant mondial de la cosmétique, est en 787e place dans le classement. Si cette société anonyme est enregistrée au Luxembourg, il faut aller chercher l’information dans les rapports annuels de la société pour la trouver sur son site Internet. Sur les communiqués de presse diffusés par le groupe, on trouve bien l’adresse du siège au Luxembourg, mais l’indicatif téléphonique des personnes données en contact nous envoient loin à Hong Kong.

Son chiffre d’affaires était de 1,05 milliard d’euros en 2013, soit une hausse de 1,1 % en un an, et de 11 % sur trois ans. Les bénéfices ont atteint 134,1 millions d’euros, affichant une baisse de 15,3  % en un an mais une croissance de 1 % sur trois ans. L’Occitane emploie 7694 personnes dans le monde, un chiffre en hausse de 9,2 % sur un an.

Cette société a investi 9,9 millions d’euros dans la R&D en 2013, un chiffre en hausse de 21,3 % par rapport à 2012. Une somme qui représente 0,9 % du chiffre d’affaires de l’Occitane.

Sanitec, entreprise spécialisée dans la céramique de salle de  bain, est basée à Helsinki et est détenue par une holding sise en Suède. L’entreprise a 18 installations de production à travers l’Europe, mais il est difficile de trouver une trace de son lien avec le Luxembourg sur son site Internet.

Son chiffre d’affaires était de 701,8 millions d’euros en 2013, un chiffre en baisse de 6,8 % par rapport à l’année précédente. Les bénéfices ont atteint 67,5 millions d’euros, affichant une baisse de 6,3 % sur un an. L’entreprise employait 6211 personnes en 2013, soit 7,1 % de moins qu’en 2012.

Sanitec a investi 9,6 millions d’euros dans la R&D en 2013, un chiffre en hausse de 15,7 % par rapport à 2012. La part investie dans la R&D est ainsi de l’ordre de 1,4 %.

Espirito Santo Financial, groupe bancaire portugais qui a fait les titres de l’actualité ces derniers mois, était classé en 2013 au 809e rang européen.

Le chiffre d’affaires a atteint 2,22 milliards d’euros en 2013, en baisse de 30,5 % par rapport à l’année précédente et de 8 % sur trois ans.  Les pertes ont atteint en 2013 1,36 milliard d’euros, faisant chuter les bénéfices de 378,4 % en un an. Le groupe employait 12282 personnes dans le monde en 2013, un chiffre en hausse de 2 % par rapport à 2012.

Ce groupe bancaire a investi 9,4 millions d’euros en R&D en 2013, un chiffre en hausse de 8,9 % par rapport à 2012, et de 1,8 % sur trois ans. Les investissements dans la recherche ont représenté 0,4 % du chiffre d’affaires.

Exceet Group, entreprise spécialisée dans les technologies de sécurité, et ce notamment dans les services financiers, a son siège à Luxembourg, et est classé au 834e rang au niveau de l’UE. Le groupe est actif principalement en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Son chiffre d’affaires était de 190,8 millions d’euros en 2013, en hausse de 1,1 % sur un an et de 16,9 % sur trois ans. Les bénéfices ont atteint 7,6 millions d’euros, en hausse de 7,4 % sur un an mais en baisse de 13 % sur trois ans. Cette entreprise employait en 2013 927 personnes, soit 4 % de moins qu’en 2012.

Les investissements dans la R&D ont atteint 8,7 millions d’euros en 2013, un chiffre en hausse de 2,4 % sur un an et 15,6 % sur trois ans. Les investissements dans la recherche ont représenté 4,6 % du chiffre d’affaires.

Au 933e rang européen, on trouve United Biscuits, géant de l’agroalimentaire dont le siège social se trouve au Royaume-Uni. C’est par le biais de la holding United Biscuits Luxco SCA que l’on retrouve cette société au Luxembourg. Ses investissements en R&D se sont élevés à 6,6 millions d’euros en 2013, un chiffre en hausse de 1,9 % par rapport à 2012 et en baisse de 14,5 % sur les trois dernières années.

Enfin, on trouve au 980e rang du classement européen Ternium, une entreprise active dans l’acier qui se présente comme leader du marché de l’Amérique latine. Ses centres de production se situent en Argentine, au Mexique, en Colombie, au Guatemala et aux Etats-Unis. Mais c’est au Luxembourg, à deux pas du Boulevard Royal, que se situe son siège. Ternium a investi 5,5 millions d’euros en R&D en 2013, ce qui représentait 0,1 % de son chiffre d’affaires. Ce dernier a atteint 6,18 milliards d’euros en 2013.