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Statistiques
Selon les chiffres publiés par Eurostat, plus de 5,1 millions de bébés sont nés en 2014 dans l’UE, où les femmes ont eu leur 1er enfant aux alentours de 29 ans en moyenne
15-03-2016


EurostatEn 2014, 5,132 millions de bébés sont nés au sein de l’Union européenne (UE), contre 5,063 millions en 2001. Parmi les États membres, la France enregistrait toujours le nombre le plus élevé de naissances (819 300 en 2014), devant le Royaume-Uni (775 900), l’Allemagne (714 900), l’Italie (502 600), l’Espagne (426 100) et la Pologne (375 200). En moyenne dans l’UE, les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant en 2014 avaient presque 29 ans (28,8 ans). Parmi les États membres, les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant étaient les plus jeunes en Bulgarie et les plus âgées en Italie.

Dans l’ensemble, le taux de fécondité dans l’UE a augmenté entre 2001 et 2014, passant de 1,46 à 1,58. Il variait d’un État membre à l’autre entre 1,23 au Portugal et 2,01 en France en 2014.

Il est considéré qu'un taux de fécondité total d’environ 2,1 naissances vivantes par femme correspond au niveau de renouvellement de la population dans les pays développés, à savoir le nombre moyen de naissances vivantes par femme nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en l’absence de toute migration.

Ces données  ressortent d’un article publié le 15 mars 2016 par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

Le Luxembourg affiche une des baisses du taux de fécondité les plus marquées de l’UE entre 2001 et 2014

En 2014, la France (2,01) était le seul État membre à afficher un taux de fécondité supérieur à 2. Elle était suivie par l’Irlande (1,94), la Suède (1,88) et le Royaume-Uni (1,81).

À l’opposé, le taux de fécondité le plus faible a été observé au Portugal (1,23), puis en Grèce (1,30), à Chypre (1,31), en Espagne et en Pologne (1,32 chacun), en Italie et en Slovaquie (1,37 chacune).

La plupart des États membres ont enregistré une hausse du taux de fécondité entre 2001 et 2014. Les augmentations les plus fortes ont été observées en Lettonie (de 1,22 en 2001 à 1,65 en 2014, soit +0,43), en République tchèque (+0,38), en Slovénie (+0,37), en Lituanie (+0,34), en Bulgarie (+0,32) et en Suède (+0,31).

Les trois voisins du Grand-Duché ont vu leur taux de fécondité augmenter sur la même période, passant de 1,67 à 1,74 en Belgique, de 1,35 à 1,47 en Allemagne et de 1,9 à 2,01 en France.

En revanche, les baisses les plus marquées ont été enregistrées à Chypre (-0,26), au Portugal (-0,22) ainsi qu'au Luxembourg (-0,16). Au Luxembourg, le taux de fécondité était en effet de 1,66 en 2001, où il était nettement au-dessus de la moyenne européenne (1,46), et il est passé à 1,5 en 2014, ce qui est donc en-deçà de la moyenne européenne qui est désormais de 1,58.

Le Luxembourg compte parmi les quatre pays où l’âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant dépassait 30 ans

En 2014, l’âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant était de 27 ans ou moins en Bulgarie (25,8), en Roumanie (26,1), en Lettonie (26,3), en Estonie (26,6), en Pologne (26,9), en Lituanie et en Slovaquie (27 chacune). En revanche, il était de 30 ans ou plus en Italie (30,7), en Espagne (30,6), au Luxembourg (30,2) et en Grèce (30).

Dans l’UE, 68 552 naissances supplémentaires ont été recensées en 2014 par rapport à 2001. Dans les États membres, les augmentations relatives les plus importantes ont eu lieu en Suède (+25,6 %), en République tchèque et en Slovénie (+21,1 % chacune), en Irlande (+16,3 %) ainsi qu'au Royaume-Uni (+16 %). Le Luxembourg a enregistré une hausse relative du nombre de naissances de l’ordre de 11,2 % sur la même période. À l’opposé, la baisse la plus marquée a été enregistrée au Portugal (-27 %), suivi des Pays-Bas (-13,5%), du Danemark (-13,1 %) et de la Roumanie (-12,4 %).