En 2030, l’approvisionnement énergétique du Luxembourg se fera en forte coopération avec la Grande Région. Mais est-ce qu’elle se base à 100 pour cent sur de l’énergie renouvelable ? Quelles sont les voies à emprunter pour réaliser cet objectif ?
Evidemment, le débat concerne les grands consommateurs d’énergie, c'est-à-dire l‘industrie d’un côté et de l’autre les producteurs d’énergie. Mais est-ce que ce n’est pas la sphère politique qui doit déterminer le cadre dans lequel les acteurs économiques feront leurs choix stratégiques ? Si tel est le cas, quelle place laissons-nous aux énergies fossiles et quelle place prendra la biomasse au Luxembourg jadis appelé département des forêts?
Le Luxembourg manque de vision en politique énergétique et de capacité pour transposer de telles visions de l’administration vers le privé et vers la société civile. Est-ce que le Luxembourg peut ignorer les défis du Peak Oil en espérant que les grands voisins se chargeront de mettre en place les solutions adéquates?
Si cette voie sera adoptée, nous risquons de passer à côté d’une opportunité de faire du Luxembourg et de la Grande Région un site industriel spécialisé dans les technologies écologiques et des énergies renouvelables. Si le marché du Luxembourg n’offre par le cadre suffisant pour une telle démarche, est-ce que la Grande Région pourra y jouer un rôle décisif ?
Est-ce que ce débat politique est mené ?
Le rendez-vous du 20 octobre 2010 à 18h30 sera au moins l’occasion de l’amorcer.
Participants :
Ce débat fait partie du projet pluriannuel de la fondation luxembourgeoise "Gréng Stëftung" intitulé “Luxembourg et Grande Région 2030”.
L’objectif du cycle de débats est une contribution en vue d’une refonte des visions d’avenir de la Grande Région pour l’échéance de 2030. Et pourquoi ne pas envisager des stratégies innovantes et plurielles pour un développement durable de cette importante région au coeur de l’Europe?