Le 20 juin 2013, le LCGB organise une table ronde ayant pour sujet "Le modèle social luxembourgeois de demain" qui aura lieu à la Rockhal à Esch/Belval à partir de 19 heures.
Sur le podium seront réunis le Premier Ministre et Ministre d’Etat Jean-Claude JUNCKER, la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Mady DELVAUX-STEHRES, le Ministre du Travail et de l’Emploi Nicolas SCHMIT, le président de l’UEL Michel WURTH ainsi que le vicaire général et président exécutif de la Fondation Caritas Luxembourg Erny GILLEN.
Une brève présentation des prévisions à moyen terme de l’OCDE pour notre pays constituera le point de départ des discussions de cette table ronde.
Le Luxembourg est membre à part entière de l’espace économique européen et vit donc également les conséquences de la crise actuelle. Une crise économique qui, couplée à la crise de la dette souveraine des Etats membres de la zone euro, a ébranlé la confiance des citoyens dans les institutions et les responsables politiques européens.
Les répercussions politiques de cette crise ont entraîné la fin du secret bancaire pour la place financière luxembourgeoise ce qui risque d’en aggraver sensiblement les conséquences pour l’économie luxembourgeoise :
Les conséquences de cet engrenage rendent nécessaire une nouvelle définition du modèle économique luxembourgeois. La politique de niche poursuivie depuis maintenant plusieurs décennies touche à sa fin. A partir de 2015, la perte des revenus de la TVA due au commerce électronique renforcera encore le déséquilibre du budget de l’Etat.
Le budget de l’Etat est à la base du fonctionnement de notre pays et constitue l’un des trois piliers de notre sécurité sociale (les cotisations payées par les employeurs et les salariés étant les deux autres piliers). Un déséquilibre budgétaire structurel et un endettement croissant représentent un réel danger pour le fonctionnement du pays et de l'assurance
sociale, indispensable à la cohésion sociale. Une assurance sociale qui ne pourra en aucun cas être démantelée, mais qui justement en temps de crise doit ponctuellement être renforcée et améliorée.
Il s'agit de trouver une réponse efficace et efficiente pour faire baisser le chômage et, plus largement, pour redéfinir le modèle social luxembourgeois dont il faut assurer unfinancement équitable.
Un autre défi est la formation initiale des jeunes. Le seul atout sur lequel l'économie luxembourgeoise pourra compter à l’avenir est la qualité de sa main d’œuvre. La matière grise de nos étudiants est devenue en quelque sorte la seule matière première dont le pays dispose encore aujourd’hui. L’Education nationale doit par conséquent tout mettre en œuvre pour utiliser, encourager et promouvoir cette matière première.