De manière générale, les 502 citoyens luxembourgeois interrogés par TNS-ILRes sont heureux, à l’instar de ceux de l'Union européenne. 93 % d'entre eux (86% en moyenne dans l'UE-25) sont relativement satisfaits de leur vie personnelle et de leur environnement quotidien, 95 % de leur niveau de vie (83% en UE-25), 87% (78 % en UE) des infrastructures de transport, 88% (77 % en UE) des services médicaux et 74% (71 % en UE) des écoles situées dans leur localité. 51% des citoyens européens considèrent que leur système d'assistance sociale leur fournit une couverture suffisante. Les Luxembourgeois ne sont par contre que 26% à penser cela.
92% (85 % en UE) d'entre eux sont sûrs de garder leur emploi au cours des prochains mois. Les niveaux de satisfaction professionnelle sont relativement élevés. 88% des Luxembourgeois (77 % en UE) estiment que leur emploi leur permet d'exploiter leurs connaissances et leurs compétences et 72% (71 % en UE) qu'il leur impose d'acquérir de nouvelles connaissances. 45% des Luxembourgeois ( 41 % en UE) estiment néanmoins que leur travail est trop exigeant et stressant; alors que 43% (34 % en UE) considèrent que cela n'est pas le cas.
Si en Union européenne, seulement moins d'un tiers des citoyens font confiance aux institutions de leur pays, ils sont nettement plus au Luxembourg. Le gouvernement bénéficie de 62% de confiance (31% en UE), le parlement de 56% (31% en Union européenne), les partis politiques de 36% (20% en UE).
La question qui préoccupe actuellement le plus les Luxembourgeois comme les autres citoyens de l’Union européenne, c’est le chômage (37% au Luxembourg, 36 % en UE). En deuxième place, et cela est atypique, vient pour les Luxembourgeois la criminalité (27% au Luxembourg, 26% en UE), ensuite seulement le coût de la vie (24% au Luxembourg, pour 35 % en Union européenne, où c’est une des préoccupations majeures) et la retraite (seulement 22% pour 30 % en UE).
Un quart des citoyens de l'UE s'estime menacés par la pauvreté, mais seulement 7% au Luxembourg. Mais de l’autre côté, 74% des Luxembourgeois pensent que chacun peut sombrer dans la pauvreté à une période ou l'autre de sa vie, contre 62% en moyenne dans l’UE. Si le fait de bénéficier d'un bon enseignement (75% au Luxembourg, 62 % en UE) et le fait de travailler dur (36% au Luxembourg, 45%en UE) sont considérés comme les deux facteurs les plus importants pour aller de l'avant dans la vie, 71% des Luxembourgeois (64 % des citoyens de l'Union européenne) estiment que la vie des enfants d'aujourd'hui sera plus difficile que celle de leur propre génération.