Le 25 janvier 2008, le ministre de la Justice, Luc Frieden, s’est prononcé à Brdo en Slovénie pour un renforcement de l’échange d’informations policières et judiciaires entre les États membres de l’UE pour mieux pouvoir lutter contre la criminalité transfrontalière.
"C’est un corollaire indispensable au grand espace de liberté que nous avons mis en place au cours des dernières années et notamment avec l’élargissement Schengen. Lorsque les citoyens peuvent franchir librement les frontières désormais invisibles, il faut que les informations relatives aux auteurs d’infractions puissent en faire de même", a insisté le ministre Luc Frieden."Il faut un accord sur ces principes, mais ensuite il faut des actions concrètes pour que le travail de la police et de la justice ne s’arrêté pas aux frontières", a plaidé le ministre.
Il a encouragé les présidences française et slovène d’établir une liste précise de données qui sont les plus utiles aux différentes forces de police et aux magistrats avant de pouvoir déterminer par quel moyen – banques de données européennes centralisées ou interconnexion des banques de données nationales – l’objectif fixé peut être atteint au mieux.
Le ministre luxembourgeois a invité ses collègues d’établir un calendrier précis pour avancer vers cet échange d’informations dans l’intérêt de la liberté et de la sécurité des citoyens et dans le respect des règles européennes de protection des données.
Les présidences slovène et française ont accueilli favorablement ces propositions et ont annoncé vouloir orienter les futurs travaux comme suggérés par le ministre luxembourgeois.