Le 13 janvier, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a été interrogé par la station de radio 100,7 sur le poste de président du Conseil européen, poste pour lequel le président français Nicolas Sarkozy vient de mettre en jeu l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. 

"M. Sarkozy", a répondu Juncker à la question du journaliste de 100,7, "a évoqué ce poste en relation avec M. Blair et avec moi lors de ces derniers semaines et mois. Je ne me sens pas obligé de réagir à tous les soubresauts sur cette question que l’on peut registrer un peu partout. Je considère tout cela avec un certain détachement philosophique. Il y a de bonnes raisons d’accepter le poste de président du Conseil européen, et il y a de bonnes raisons de ne pas l’accepter, et par ailleurs, il est bien trop tôt pour se perdre en conjectures à ce sujet. Il faudrait d’abord que le nouveau traité soit ratifié. Ensuite, il faudra regarder quel sera le profil précis du mandat de président du Conseil européen. Ce n’est qu’ensuite que ce sera possible de se prononcer de manière valable. L’invitation faite par M. Sarkozy à M. Blair relève plus de la politique d’ouverture française que d’autres agendas cachés."