Le 14 septembre 2009, le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a participé au Conseil "Affaires générales et relations extérieures" (CAGRE).
La section "Affaires générales" a été consacrée à la préparation du Conseil européen des 29 et 30 octobre à Bruxelles, qui sera placé sous le signe de la situation économique, financière et sociale actuelle de l’Union européenne, ainsi que du changement climatique, du développement durable et de la sécurité énergétique
Jean Asselborn a participé au dîner des ministres des Affaires étrangères lors duquel la situation politique en Iran et le dossier nucléaire ont été abordés. En outre, les ministres ont fait le point sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran et ses répercussions sur les relations entre l’UE et l’Iran.
Faisant allusion à la réunion qui aura lieu le 1er octobre 2009 entre les représentants de l’Iran et du groupe 5+1 (5 membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies + Allemagne) pour discuter du nouveau paquet de propositions iraniennes sur son programme nucléaire controversé, Jean Asselborn a déclaré qu’"on se trouve dans une phase intéressante". En amont du Conseil, Jean Asselborn avait déjà déclaré que cette réunion ne reléguait "absolument pas" au second plan la question d'éventuelles sanctions. "Les sanctions relèvent de la voie diplomatique. Nous voulons rester sur la voie diplomatique, les sanctions en font aussi partie", avait-il précisé. Le ministre a souligné qu’il est absolument nécessaire que l’Iran "mette toutes ces cartes sur la table" en ce qui concerne ses capacités nucléaires. Et de conclure qu’"on ne pourra plus éviter des sanctions supplémentaires si l’Iran ne saisit pas la main tendue des Etats-Unis et ne fait pas des pas ouverts envers la communauté internationale".
Le 15 septembre 2009, Jean Asselborn a participé au Conseil de gouvernement au Luxembourg, et il n’a donc pas pu assister à la partie "Relations extérieures" du CAGRE, dont les discussions portaient notamment sur la situation en Afghanistan. Au préalable, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avait déclaré qu’il a établi un plan sur quatre ans afin d'ouvrir la voie à un retrait militaire des troupes allemandes d'Afghanistan. Dans ce plan, le ministre Steinmeier propose de "mettre en place les bases d'un retrait" au cours de la prochaine législature.
Jean Asselborn, qui a salué l’initiative de son homologue allemand, a expliqué à ce sujet qu’il ne s’agit pas de retirer toutes les troupes d’Afghanistan d’ici 2013, mais de concrétiser jusque-là la stratégie d’un plan de retrait. Même si le chef de la diplomatie luxembourgeoise n’a pas donné de précisions quant au moment exact du retrait, il a souligné qu’il faudrait bientôt pouvoir constater que l’Afghanistan est capable d’assurer sa propre sécurité. Il a d’ailleurs tenu à préciser que la communauté internationale et le futur gouvernement afghan doivent mener des négociations aux niveaux militaire et politique. Ces négociations doivent porter sur la façon dont l’"afghanisation" de la sécurité dans le pays doit être réalisée.