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Éducation, formation et jeunesse
ANEFORE asbl a lancé un nouveau site Internet : une occasion de découvrir toutes les actions décentralisées des programmes Comenius, Erasmus, Grundtvig et Leonardo da Vinci
18-12-2009


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Pour en savoir plus

Toutes les informations sur l’appel LLP 2010 sont disponibles sur le site de la Commission européenne, à l’adresse : http://ec.europa.eu/education/llp/doc848_en.htm

On y trouve notamment l’appel, l’indispensable guide du candidat et les fiches par actions.

Le nouveau site de l’ANEFORE www.anefore.lu présente une information claire, structurée et met à disposition tous les documents nécessaires pour candidater.

Et pour toute demande d’information et de conseil, l’équipe de l’ANEFORE se tient à votre disposition :

Karin Pundel, directrice, s’occupe de l’organisation des ateliers Grundtvig ainsi que des projets de volontariat sénior

Christine Pegel s’occupe des partenariats Grundtvig et Leonardo ainsi que des projets de  transfert de l’innovation

Marie-Jeanne Haas s’occupe de la participation aux ateliers Grundtvig, des visites préparatoires et de tout ce qui concerne les mobilités individuelles

ANEFORE A.s.b.l.

16, boulevard Royal

L-2449 Luxembourg  

info@anefore.lu


ANEFOREL’ANEFORE a lancé le 7 décembre 2009 son nouveau site Internet. Ce site a été repensé pour faciliter l’accès des internautes aux informations et aux documents qui les intéressent, et le pari est réussi.

L’accès est rapide, clair et efficace. Il est désormais possible d’accéder en quelques clics aux informations concernant chacune des actions des différents programmes, à savoir Comenius, Leonardo da Vinci, Grundtvig et Erasmus, qui composent le Programme européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (EFTLV).

Et, à côté des actualités, d’un utile "download centre" et d’une galerie photo, le site propose un nouvel outil, fort précieux, qui permet de rechercher des partenaires en ligne.

Le nouveau site tombe à pic, car l'appel à propositions 2010 du Programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie a été publié en octobre 2009 et c’est maintenant qu’il faut  préparer sa candidature pour toutes les actions proposées.

Dans ce contexte, l’ANEFORE a organisé une série de réunions d’informations sur les actions décentralisées en Le nouveau site de l'ANEFOREdécembre pour informer le public intéressé sur comment faire pour obtenir un financement européen pour un projet précis. L’ANEFORE dispose en effet d’une enveloppe annuelle d’environ 1,8 million d’euros pour l’ensemble des actions décentralisées du programme EFLTV. Sur une base régulière, elle doit rendre compte à la Commission européenne de l’utilisation de ces fonds.

Les actions centralisées sont administrées par l’Agence Exécutive "Education, audiovisuel et culture" (EACEA), basée à Bruxelles.

Europaforum.lu a fait une petite sélection de ces actions décentralisées et vous invite à parcourir le site de l’ANEFORE pour en découvrir d’autres !

Les partenariats Leonardo et Grundtvig

Les partenariats sont des projets de petite envergure qui impliquent, pour une durée de deux ans, au moins trois partenaires venant de trois pays différents participant aux programmes.

Cette action existe tant dans le cadre du programme Leonardo da Vinci, qui se concentre sur la formation professionnelle, que dans le cadre du programme Grundtvig, qui se focalise lui sur l’éducation des adultes, au sens large du terme, ainsi que ne manque pas de le préciser Karin Pundel, la directrice de l’ANEFORE. Les organismes éligibles doivent être actifs soit dans le domaine de la formation professionnelle pour Leonardo, soit dans celui de l’éducation des adultes pour les partenariats éducatifs Grundtvig.

Ce qui peut être financé ? Le développement d’un projet commun autour d’un thème spécifique. Cela peut se faire par l’échange de bonnes pratiques ou bien l’organisation d’événements communs et les apprenants peuvent être impliqués.

Comment fonctionne le financement ? Et bien, contrairement aux idées reçues sur les projets européens et leur légendaire complexité infinie, ici c’est assez simple. Le financement se fait selon un système forfaitaire. Le projet se construit en effet autour de "mobilités", c'est-à-dire de déplacements d’une personne dans le pays d’un des partenaires. On décide au départ combien de mobilités seront effectuées pendant la durée du projet, et chaque partenaire reçoit de son agence nationale un forfait en fonction du nombre de mobilités qu’il effectuera. Le minimum est de 4 mobilités par partenaires et le forfait le plus important est prévu pour 24 mobilités.

Bien sûr il faut pouvoir ensuite prouver que les mobilités ont bien eu lieu, et il faut aussi rendre compte des résultats du projet dans un rapport intermédiaire ainsi que dans un rapport final. C’est d’ailleurs après analyse de ce dernier que les derniers 20 % du montant alloué sont versés. Mais point n’est besoin de préparer des décomptes et des factures comme dans le passé. Il faut cependant être capable de justifier que l’activité de mobilité a eu lieu et que le projet s’est déroulé selon le programme défini dans la candidature.

Des exemples de projets financés dans ce cadre au Luxembourg ?

  • Le projet Leonardo ParSolar mis en place par le Atert Lycée de Redange, constitue un exemple de bonne pratique en matière de coopération entre un lycée et le secteur privé.  Il réfléchit à de nouveaux types de formation professionnelle dans le domaine des énergies renouvelables
  • Dans le cadre de Grundtvig, le projet sur les mythologies dans le panier de la ménagère européenne que développe l'asbl Service RBS dans le cadre de son Académie Sénior.

La date limite de dépôt des candidatures pour les projets de partenariat, est fixée au 19 février 2010. Mais Karin Pundel et Christine Pegel insistent toutes deux sur la nécessité de s’y prendre un peu plus tôt. En effet, la Commission européenne a prévu cette année la mise en place d’un formulaire de candidature électronique qui doit être soumis par le coordinateur du projet. Ensuite seulement, chacun des partenaires doit transmettre à son Agence nationale une copie de ce même formulaire indiquant le numéro donné dans la confirmation de soumission reçue par le coordinateur.

La procédure d’évaluation est un peu particulière elle aussi, et il faut en tenir compte dans le choix de ses partenaires. En effet, après une évaluation qualitative du projet effectuée par l’agence nationale du pays du coordinateur, les notes obtenues sont introduites dans un système européen qui permet d’établir un classement. Il se peut que certains partenaires se voient recalés, ce qui peut mettre en danger tout le projet. Mais on peut éviter cela en rédigeant tout d’abord un projet de bonne qualité et en prévoyant un nombre de partenaires supérieur au minimum requis. Afin de faciliter l’orientation des candidats dans la formulation de projets, l’ANEFORE publie les critères d’évaluation européenne sur son site.

Les objectifs spécifiques et opérationnels du programme jouent un certain rôle dans la sélection des projets de même que les priorités nationales - même si le Luxembourg n’en a pas définis. Car l’évaluation se fait sur une base qualitative : mieux on répond aux critères d’évaluation, qui correspondent aux attentes et aux objectifs de la Commission, plus on a de chance de pouvoir obtenir un cofinancement européen pour réaliser son projet.

Au Luxembourg, pour l’appel 2009, le taux de réussite a cependant été assez élevé : 6 projets sur 10 ont ainsi bénéficié d’un financement dans le cadre des partenariats Leonardo. A titre de comparaison, le taux de réussite pour des projets prétendant à des cofinancements dans le cadre d’actions centralisées, comme les projets et réseaux multilatéraux, est de l’ordre de 25 %.

Les ateliers Grundtvig

Depuis 2009, le programme Grundtvig finance l’organisation et la participation de/à des ateliers rassemblant des adultes de différents pays pour une expérience d’apprentissage qui peut concerner un immense nombre de domaines.

Les ateliers, qui durent entre 5 et 10 jours et peuvent réunir entre 10 et 20 participants, peuvent concerner aussi bien les arts visuels, la musique, la créativité, l’apprentissage des langues, la citoyenneté active, que les nouvelles technologies ou encore le développement durable et la protection de l’environnement.

Le catalogue des ateliers financés dans le cadre du projet en 2009, qui est disponible depuis septembre 2009 et qui présente les 78 ateliers qui ont lieu dans toute l’Europe, montre l’extrême diversité des ateliers proposés. Découvrir  la langue et la culture finnoises à Helsinki, partager la pratique des arts urbains en banlieue parisienne, développer ses compétences en gestion de conflit à Thessalonique, ou encore réfléchir à la pratique du "slow tourism" dans le delta du Danube, voilà autant de possibilités offertes par le programme.

Pour participer à un atelier, il faut, après avoir fait son choix dans le catalogue et après avoir vérifié les modalités d’inscription (date limite, public cible éventuellement défini…), contacter l’organisateur de l’atelier et lui transmettre une fiche d’inscription. Copie doit être transmise à l’Agence nationale du pays du participant et à celle du pays de l’organisateur de l’atelier. Ensuite, l’organisateur décide des personnes qui vont participer, et c’est aussi par son intermédiaire que le séjour et le voyage sont pris en charge.

Pour organiser un atelier, il faut bien prendre en compte que c’est un public européen qui doit être ciblé. En principe, tout organisme doté d’une personnalité juridique, peut, sous réserve de présenter les garanties suffisantes en termes d’expérience et de capacité financière, organiser un tel atelier.

Pour formuler son projet d’atelier, il faut en définir le thème, en préciser le déroulement et le public cible, ce qui signifie qu’il faut penser aux critères que l’on retiendra pour sélectionner les candidatures des participants. Il n’est par exemple pas possible que plus d’un tiers des participants proviennent d’un même pays, tandis que le nombre de participants provenant du pays de l’organisateur, qui ne sont pas subventionnés, est limité lui aussi. Un résumé doit être fourni, et c’est lui, qui, en cas d’acceptation du projet, figurera dans le catalogue 2010 publié par la Commission européenne.

Le financement, qui est délivré par l’Agence nationale du pays de l’organisateur, se compose d’un forfait fixe pour l’organisation (7.180 euros au Luxembourg) , et d’un forfait par participant qui permet de prendre en charge son voyage et, en fonction de sa durée, ses frais de séjour. Si une préparation à l’atelier est nécessaire, un forfait de 200 euros par participant peut être demandé en plus.

C’est donc à l’organisateur de gérer tout le budget, et il doit réfléchir à la façon dont il procédera, par exemple, au remboursement des frais de transport et de séjour, dès le moment de la candidature. Les ateliers doivent se dérouler entre le 1er septembre 2010 et le 31 août 2011.

Les critères d’évaluation tiennent compte de la pertinence de l’atelier, de la qualité de l’organisation, de sa valeur ajoutée européenne ainsi que de la qualité du plan de communication prévu par l’organisateur pour faire connaître l’atelier.

En 2009, aucun projet d’atelier n’avait été déposé auprès de l’ANEFORE. Pour 2010, les candidatures doivent être introduites au plus tard le 19 février 2010.

Pour plus d'informations au sujet des ateliers Grundtvig, un rendez-vous est à noter : l'asbl Service RBS organise à Itzig une réunion d’information le 14 janvier 2010.

Les transferts de l’innovation, une action du programme Leonardo

Les transferts de l’innovation ont pour objectif de rendre possible l’adaptation de contenus innovateurs, ou bien l’intégration de résultats et de bonnes pratiques de projets antérieurs dans des contextes régionaux, nationaux ou sectoriels différents de celui d’origine. Ce qui est visé, c’est l’amélioration, tant en termes de qualité que d’attrait, du système d’enseignement et de formation professionnels en Europe. Les organismes ciblés doivent là aussi être actifs dans le domaine de la formation professionnelle.

En principe un minimum de trois partenaires de trois pays différents peuvent demander un cofinancement qui peut atteindre un maximum de 75 % du budget global du projet et qui ne peut dépasser 150 000 euros par an. La durée du projet peut varier entre un et deux ans.

Il faut bien analyser les priorités thématiques qui, pour 2010, sont au nombre de quatre :

  • améliorer la transparence et la reconnaissance des compétences et des certifications,
  • développer la qualité et l’attractivité des systèmes et des pratiques de l’enseignement et de la formation professionnelle,
  • développer les aptitudes professionnelles en fonction des besoins du marché du travail et enfin,
  • développer les aptitudes et les compétences des enseignants, des formateurs et des conseillers de l’enseignement et de la formation professionnelle.

Pour être retenu et cofinancé, il est indispensable que le dossier de candidature démontre bien que le projet s’inscrit dans une de ces priorités.

Au Luxembourg, l’association Défi-job a obtenu un cofinancement Leonardo pour son projet Made in jail. Le transfert de l’innovation a consisté surtout dans le développement et le test d’une boutique en ligne permettant de commercialiser les produits réalisés par les prisonniers accompagnés par un designer. Au cours du projet, 7 boutiques en ligne ont été développées et testées, et du matériel pédagogique adapté au public a pu être réalisé.

Le réseau européen de formation bancaire EBTN, qui a son siège à Luxembourg, a aussi bénéficié du programme Leonardo, et a mis en place, dans le cadre du projet Certified, un nouveau système de certification de compétences pour le personnel du secteur bancaire.

Pour l’appel 2010, les dossiers de candidature doivent être présentés au plus tard le 26 février 2010 à ANEFORE.

Les projets de volontariat senior

Cette nouvelle action, lancée en 2009 par la Commission européenne, nourrit un double objectif : d’une part, permettre à des personnes de 50 ans et plus de partir dans un autre pays européen pour y pratiquer une activité bénévole sous la forme d'un apprentissage informel et mutuel et, d’autre part, établir les bases d'une coopération durable entre les structures d'envoi et d'accueil sur un sujet spécifique.

Les projets de volontariat senior sont donc basés sur un partenariat d’une durée de deux ans entre deux organismes qui doivent avoir la personnalité juridique. Le principe est qu’ils mettent en place un échange réciproque de volontaires séniors, les périodes de bénévolat pouvant durer entre 3 et 8 semaines.

Il convient donc, après avoir identifié un partenaire, de définir avec lui le cadre du volontariat de part et d’autre. Et le profil des futurs volontaires, si ces derniers ne sont pas déjà des personnes connues, doit être clairement défini. Pendant la durée du projet, un minimum de 2 volontaires par organismes, et un maximum de 6, doivent effectuer un volontariat.

Ce qui est financé, sur une base forfaitaire, ce sont les frais de voyage et de séjour des volontaires, ainsi que certains frais encourus par les organismes impliqués dans le projet.

Pour obtenir un tel financement, qui n’a encore jamais été expérimenté par un organisme luxembourgeois, il faut déposer son dossier de candidature avant le 31 mars 2010 auprès de l’ANEFORE.

Les visites préparatoires

Et pour toutes ces actions Grundtvig et Leonardo, l’ANEFORE rappelle que des financements peuvent être sollicités en vue de visites préparatoires.

Celles-ci peuvent permettre de participer à un séminaire de contact organisé par une Agence Nationale d’un des pays participant au programme qui réunit des partenaires potentiels de plusieurs pays européens. Au cours de ces séminaires, les participants obtiennent des conseils concrets pour la formulation et la mise en œuvre d’un projet de coopération transnational de qualité. Et Karin Pundel raconte que bien souvent on arrive avec quelques idées encore floues pour repartir avec un partenariat et un projet en poche !

Et quand on a déjà identifié les partenaires avec lesquels on souhaite monter un projet, il est aussi possible de financer une réunion préparatoire pour se rencontrer et formuler le projet.

Comment ça marche ? Il faut adresser au moins 6 semaines avant la date de début de l’activité un formulaire de candidature à l’ANEFORE pour espérer se voir attribuer une bourse qui peut couvrir les frais de déplacement, sur la base des frais réels, les frais de séjour, sur une base forfaitaire, et les droits d’inscription requis. Les visites préparatoires peuvent durer jusqu’à cinq jours maximum.