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Environnement
Alors que la Conférence sur le changement climatique est entrée dans sa phase décisive, les ministres Claude Wiseler et Marco Schank ont rappelé la position officielle du Luxembourg et de l’UE
16-12-2009


Claude Wiseler et Marco SchankAvec l’arrivée des ministres de l’Environnement le 16 décembre 2009, la Conférence de Copenhague sur le changement climatique est entrée dans sa phase décisive.

Dans un communiqué de presse, le ministre du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, et le ministre délégué au Développement durable et aux Infrastructures, Marco Schank, qui représentent le Luxembourg à Copenhague, ont déclaré que "jusqu’au vendredi" 18 décembre 2009, ils "tenteront de contribuer à la finalisation d’un accord global sur la lutte contre le changement climatique". Ils ont par ailleurs souligné qu’il "s’agit en effet de se mettre d’accord sur les modalités de poursuite du protocole de Kyoto qui expire en 2012, et en même temps de mettre sur pied un nouvel accord regroupant l’ensemble des parties à la Convention-cadre".

Selon les ministres, "l’objectif de l’Union européenne et du Luxembourg est d’arriver à un accord qui prévoit des objectifs de réduction des émissions juridiquement contraignants pour tous les pays développés, et des engagements des pays en développement de mettre en œuvre des actions leur permettant d’infléchir la croissance de leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, l’Union européenne est prête à accepter un objectif de réduction de 30 % de ses émissions par rapport à 1990 d’ici 2020 seulement si tous les autres pays développés sont prêts à se soumettre à des objectifs de réduction comparables. Ceci est une condition nécessaire pour garantir l’efficacité environnementale du futur accord. De même, les pays émergents devront s’engager à des stratégies de développement économique moins intensives en émissions."

Et de conclure que "le Luxembourg défend la position de l’Union européenne que cette dernière a préparée au cours des derniers mois. Dans ce contexte, l’utilisation à partir de 2013 d’émissions excédentaires de la première période d’engagement du protocole de Kyoto ne doit en aucun pas mettre en cause l’intégrité environnementale du futur accord."