Lancé le 8 octobre 2010 à Echternach, le festival du Prix LUX a donné l’occasion de découvrir et de redécouvrir les films qui avaient attiré l’attention des parlementaires européens entre 2007 et 2009. Ce festival va se clore le 10 décembre 2010 à 18h30 au Trifolion avec la projection du film qui a remporté le Prix LUX du Parlement européen en 2010.

Placé sous le haut-patronage de l'eurodéputé Frank Engel, ce Festival organisé par le Bureau d'information de Luxembourg du Parlement européen en partenariat avec la Représentation de la Commission européenne au  Luxembourg a été marqué par des moments forts mettant, plus que jamais, le cinéma au cœur du modèle culturel européen.

Par le biais de projections de films récompensés entre 2007 et 2009 par le Prix LUX du Parlement européen ou à travers l'organisation de tables-rondes avec les membres luxembourgeois au Ciné Sura et dans différents lycées luxembourgeois ou allemands, le public a su mesurer le réel l'engagement du Parlement européen pour la culture et lever les problématiques socioculturelles présentes en Europe.

Lors de la clôture du Festival le vendredi 10 décembre 2010 à 18h30, la diffusion du film Die Fremde ("Nous partons") permettra de découvrir Umay, une jeune Allemande d'origine turque, ayant fuit Istanbul, où elle s'est vue imposer un mariage dont elle ne voulait pas, pour Berlin où elle espère construire une vie meilleure... et de poursuivre la réflexion en présence de Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Immigration et de Nursel Köse, une des actrices du film.

DIE FREMDE de Feo Aladag - Lauréat du Prix LUX 2010 décerné par le Parlement européen

Que seriez-vous prêt à sacrifier pour l'amour de votre famille? Vos valeurs? Votre liberté? Votre indépendance?

Umay, d'origine allemande, fuit l'oppression du mariage à Istanbul, en emmenant avec elle son fils, Cem. Alors qu'elle espère vivre mieux dans sa famille à Berlin, son arrivée inattendue crée un conflit intense.

Une famille prisonnière de ses conventions, déchirée entre l'amour qu'elle éprouve pour Umay et les valeurs auxquelles elle reste attachée. Après mûre réflexion, les membres de la famille décident de renvoyer Cem chez son père, en Turquie.

Umay doit fuir à nouveau pour garder son fils.

Elle trouvera la force de construire une nouvelle vie pour elle et son fils, mais son besoin d'être aimée par sa famille lui fait faire une série de tentatives malheureuses de réconciliation. Ce qu'Umay ne réalise pas, c'est précisément la profondeur des blessures qu'elle a subies et le danger que représente sa lutte pour l'autodétermination.