Âgé de 59 ans, Georges Bach, a été réélu sur la liste du CSV comme député européen le 25 mai 2014 avec 68 242 voix.En 2009, Georges Bach était entré au Parlement européen avec  46 257 voix.

Conscient qu’il ne fait pas les unes, l’eurodéputé s’est réjoui au soir des élections de voir que les électeurs ont su voir qu’il faisait un bon travail – peut-être plus discrètement que d’autres - et qu’il maîtrisait ses dossiers.

S’il explique les bons résultats du CSV en partie par le fait que les mesures douloureuses prises au début de la crise commencent maintenant à porter leurs fruits, Georges Bach est toutefois conscient qu’il va s’agir maintenant de remotiver les citoyens, et surtout les jeunes, pour le projet Europe. Beaucoup de choses ne sont pas assez transparentes, a-t-il encore relevé au soir des élections, et ce notamment faute d’explications de la part des politiques.

Un syndicaliste au Parlement européen

Ancien président du SYPROLUX, le syndicat chrétien des cheminots ainsi que des salariés du secteur privé des transports entre 2003 et 2009, actif au sein de l’ETF (European Transport Workers’ Federation) où il était impliqué dans les dossiers "chemin de fer" et "dialogue social", Georges Bach n’est pas un adepte de la libéralisation des transports publics ni d’une flexibilisation à outrance du droit du travail et de la facilitation des licenciements. Il l’a manifesté à de nombreuses reprises au cours de la législature 2009-2014.

Pendant ce premier mandat au Parlement européen, Georges Bach a été membre de la commission "Transports" (TRAN) et membre suppléant de la commission "Emploi" (EMPL). Il a été rapporteur sur les droits des passagers dans tous les modes de transport, et rapporteur fictif de l’avis sur deux questions importantes liées au 4e paquet ferroviaire, celle de l'ouverture du marché des services nationaux de transport de voyageurs par chemin de fer et celle la gouvernance de l'infrastructure ferroviaire.