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Changement climatique
Dans une interview au sujet du sommet de l’ONU sur le climat à New York, la ministre luxembourgeoise de l’Environnement Carole Dieschbourg a déclaré attendre des "engagements concrets" de la part des pays industrialisés
23-09-2014


www.wort.luDans une interview publiée le 23 septembre 2014 dans le quotidien Luxemburger Wort, la ministre luxembourgeoise de l’Environnement, Carole Dieschbourg, a déclaré attendre des "engagements concrets" de la part des pays industrialisés lors du sommet de l’ONU sur le climat à New York.

Ce sommet vise à donner un nouvel élan aux négociations internationales sur le réchauffement climatique et constitue "une étape importante", selon la ministre, pour la préparation la conférence internationale de Paris en septembre 2015 qui aura lieu en pleine Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE, au cours de laquelle il faudra "trouver des solutions concrètes pour la protection du climat après 2020". L'objectif des négociations est d’aboutir à un accord contraignant visant à limiter à deux degrés Celsius le réchauffement de la planète par rapport à l'ère préindustrielle et qui entrera en vigueur en 2020.

La ministre rappelle que le changement climatique risque de provoquer des "déséquilibres écologiques et sociaux". "Si on agit maintenant de manière résolue, on pourra encore le contrôler", a-t-elle insisté. Elle a appelé les pays industrialisés à prendre leurs responsabilités et à investir dans des "projets concrets", sans pour autant renoncer à l’aide au développement. "Ces efforts ne doivent pas remplacer l’aide au développement", a-t-elle indiqué. Dans ce contexte, le Luxembourg "renforcera sa coopération énergétique avec les pays partenaires de la coopération au développement".

Elle a également évoqué la crise ukrainienne qui démontre comment la dépendance énergétique de l’Union peut être "exploitée politiquement" et que les importations d’énergie "freinent" l’Europe, notamment les Etats membres en crise. Elle a rappelé que les importations ont coûté 500 milliards d’euros à l’Europe en 2011, soit 4 % de son PIB, alors que l’UE a par ailleurs "un potentiel en termes d’énergies renouvelables qui est suffisant pour qu’elle puisse tenir le coup par ses propres moyens", a-t-elle affirmé.