Le 13 mars 2017, la Banque européenne d'investissement (BEI) et le groupe ArcelorMittal ont annoncé la signature d'un contrat de financement d’un montant de 350 millions d'euros qui contribuera à financer le programme de recherche et de développement européen du groupe sidérurgique sur la période 2017-2020. Il s’agit d’un financement d’envergure dont l’objectif est de soutenir l’activité de recherche du groupe ArcelorMittal et des investissements industriels associés, dans le domaine de la sidérurgie, plus particulièrement dans le développement et l’optimisation de nouveaux produits, procédés et solutions technologiques. A titre de comparaison, les dépenses de recherche et développement d’ArcelorMittal dans le monde se sont montées à 239 millions de dollars en 2016.
Les activités de recherche et les investissements industriels associés qui seront financés concernent sept pays de l’UE, à savoir la France (à hauteur de 168 millions d’euros), la Belgique (84 millions), l’Espagne (45,5 millions), la République tchèque (21 millions), la Pologne (17,5 millions), ainsi que le Luxembourg (10,5 millions d’euros) et la Roumanie (3,5 millions).
La signature du contrat a eu lieu sur le site de Maizières-lès-Metz, en France, en présence de Genuino Christino, Vice-président et Responsable Finances du Groupe ArcelorMittal, de Gregory Ludkovsky, Vice-président et Directeur Recherche et Développement du Groupe ArcelorMittal et d'Ambroise Fayolle, Vice-président de la BEI. Elle a été suivie de la visite du campus de recherche de Maizières-lès-Metz, qui emploie plus de 560 chercheurs et constitue le plus grand site de recherche du groupe.
Ce financement bénéficie également du soutien du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) - élément central du Plan d’investissement pour l’Europe, appelé plus communément Plan Juncker - avec à la clef pour le groupe ArcelorMittal l’octroi de conditions financières adaptées au secteur et à la nature de l’investissement.
"Le soutien à l’innovation est une priorité d’action de la BEI, la banque de l’Union européenne, car il est un moteur clef de la compétitivité internationale et de l'emploi a déclaré Ambroise Fayolle. C’est pourquoi nous offrons des outils financiers les mieux adaptés à la recherche et au développement de produits innovants. Avec ce nouveau financement, le plan Juncker continue sa montée en puissance en France avec à ce jour 60 opérations approuvées, qui devraient générer 22 milliards d’investissements supplémentaires."
Genuino Christino a tenu à souligner que ce financement allait "permettre à ArcelorMittal d’œuvrer à ce que la sidérurgie européenne demeure à l’avant-garde de l’industrie mondiale. Il s’agit d’une importante marque de reconnaissance non seulement de la R&D mais aussi de l’industrie sidérurgique européenne."
Il s’agit du deuxième financement de la BEI au groupe ArcelorMittal, portant avec ce financement le soutien cumulé de la BEI aux activités de recherche et développement et investissements industriels associés au niveau européen à 600 millions d’euros.