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Europaforum
L’Europe à l’école dans le cadre de la "gestion de projet"
07-02-2007


Le débat sur l’Europe du 7 février 2007 au Lycée Michel Lucius a été organisé à l’initiative de cinq élèves de la 12e commerce, Angela Savino, Joao Ramos, Kati Da Silva, Maxime Maucourant et Sofia Dias, et ceci dans le cadre de leur formation "gestion de projet". Les cinq jeunes et leur tuteur, Alex Reding, ont pris contact dés octobre 2006 avec l’équipe d’europaforum.lu qui est devenue leur "donneur d’ordre" pour l’organisation d’un débat contradictoire sur l’Union européenne autour de questions qui préoccupent les jeunes de leur lycée.

Angela, Joao, Kati, Maxime et Sofia se sont d’abord répartis leurs tâches : un chef de groupe faisant le coordinateur, un rapporteur, un responsable du questionnaire, un responsable des relations avec la presse et les invités, et finalement un responsable de la logistique.

Le groupe a ensuite développé un questionnaire qui devait permettre aux élèves des classes de 11e de leur lycée de déterminer les différents domaines et questions qu’ils voulaient prioritairement aborder avec les politiques invités. Une fois les questions identifiées, et ce furent dans ce cas des questions liées à l’aide au développement, à la santé, à l’éducation, à l’audiovisuel et aux médias, aux droits de l’homme, à l’environnement et à l’emploi, des classes de 11e s’approprièrent chacune d’un des sujets et l’approfondirent en classe. Des porte-parole furent chargés de convoyer les questions vers les invités.

Equilibre institutionnel oblige, une invitation est allée à un représentant du gouvernement, à la Chambre des Députés qui a envoyé deux de ses membres, et à des députés luxembourgeois du Parlement européen. Le journaliste et présentateur du journal télévisé Frank Goetz accepta de modérer les débats.

La veille du débat, les cinq jeunes ont organisé la salle. Il fallait placer presque deux cent chaises en deux groupes arqués qui se faisaient face, à la manière du Parlement britannique. Les invités étaient assis au premier rang parmi les lycéens, tout cela pour éviter que les politiques ne s’adressent au public à partir d’un podium, donc d’une position frontale et surélevée qui ne favorise pas toujours la communication et le débat démocratique. Un nombre suffisant de micros baladeurs devait permettre à un maximum d’élèves de prendre la parole, de poser leurs questions et de s’exprimer librement. Une liberté dont les élèves firent un usage pertinent!

La discussion fut vivante, les sujets très variés, les intervenants nombreux, les politiques soucieux de se faire comprendre. On a même ri. Si cela a pu être ainsi, c’est que le projet était bien préparé et bien géré par les cinq élèves qui avaient concocté l’idée de ce débat.