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Politique étrangère et de défense
L’Union pour la Méditerranée est pour Jean-Claude Juncker un "Barcelone+"
14-03-2008


L’initiative française pour une union méditerranéenne s’appellera finalement après le compromis franco-allemand et les discussions au sein du Conseil européen des 13 et 4 mars 2008  "Processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée". Ce nom souligne à la fois la continuation du processus de Barcelone et sa relance par des éléments nouveaux.

C’est pourquoi Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois  a qualifié la nouvelle union de "Barcelone +" lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet.

Ce qui est nouveau est que cette union sera coprésidée par un Etat de l’UE et un Etat riverain de la Méditerranée non membre de l’UE. Il a été retenu que pendant les premiers 18 ans de cette nouvelle union, elle ne pourra du côté de l’Union européenne qu’être présidée par un Etat membre riverain. Un sommet aura lieu tous les deux ans. La nouvelle union devrait être dotée d’un secrétariat dirigé par deux directeurs nommés pour 4 ans – un directeur UE et un directeur non-UE – qui pourrait avoir son siège à Barcelone. Les deux directeurs auraient le rôle de donner des impulsions et d’identifier de nouveaux projets.

Juncker, dans son commentaire à l’issue du Conseil européen, a exprimé le souhait que la nouvelle union s’en tienne aux méthodes de travail et de consultation développées dans le cadre communautaire comme ce fut le cas pour le processus de Barcelone depuis 1995.  Le "Processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée" devrait être lancé le 13 juillet 2008 lors d'un sommet sous Présidence française du Conseil.